Semaine du 9 au 15 août 2021
Lundi 9, nous étions tous les 2 sur site. Je suis allée acheter un casque bluetooth pour l’anniversaire de Thémis, à la Fnac où j’ai eu un peu de mal à trouver un bon vendeur.
J’ai rencontré notre nouvelle alternante et appris que l’ancienne allait faire un remplacement de congé maternité dans l’équipe d’à côté, dans le même open space à partir de septembre.
Le soir nous sommes revenus pour aller voir Kaamelott, volet 1, au ciné d’en bas. Notre premier film au cinéma depuis le début de la pandémie. Nous avons repoussé au maximum ce moment pour différentes raisons. Pas rassurés de se retrouver enfermés dans une salle avec des inconnus potentiellement contaminants. Habitude prise du confort de la maison pour regarder des films, éviter les coups de pied dans les fauteuils, les machouillis machouillas et incivilités possibles du public. Et ne pas avoir besoin de faire garder les filles. Ayant retrouvé un rythme de vie plus classique, avec les filles en vacances avec mes parents et 2 semaines pour nous, nous avons finalement franchi le pas. Le passe sanitaire en place ayant bien aidé et un peu rassuré même si ça n’est pas la panacée. Malgré les consignes des exploitants de cinéma, les gens continuent à tomber le masque pendant la séance sous différents prétextes, le moins pire étant “je grignote” ou “je bois”. Mais on ne grignote pas TOUTE une séance, le reste c’est donc “je suis incapable de garder mon masque”.
D’ailleurs, il n’y a pas que les clients des cinémas qui ont du mal… au boulot, les gens ont tendance à se relâcher également, probablement du fait de la vaccination (enfin non, déjà avant, certains ne supportaient pas le port du masque comme si les autres considéraient que c’était une partie de plaisir).
Le passe a bien été contrôlé à l’entrée du cinéma.
Le film ne nous a pas emballés. Après des années d’attente, nous nous sommes retrouvés face à de multiples redites et un scénario assez pauvre et pas super cohérent. Quelques scènes restaient touchantes. Mais au final, nous avons peu rigolé et quand on a rigolé on n’a pas rigolé “beaucoup”.
Mardi 10, nous avons également travaillé sur site tous les deux. Le soir, nous avons regardé Godzilla, King of the Monsters car je voulais voir Godzilla vs Kong mais cela se passait avant et la logique voulait qu’on le regarde dans l’ordre. Ca n’était pas grandiose mais c’est toujours sympa de voir du Godzilla.
Mercredi 11, Steven a télétravaillé et j’étais sur site. Je suis revenue le soir pour pouvoir poser mon pc avant de repartir dans le quartier des comics. Nous avons marché jusqu’à la rue Ste Anne où nous avons fini dans le petit Izakaya que nous avions découvert avec Bastien il y a quelques années. Nous avons longuement hésité avant de tenter ce resto en intérieur qui demandait le passe sanitaire, n’étant pas en confiance avec ce que pouvait faire les autres clients (tricher sur leur passe, par exemple). Finalement, dans la mouvance d'”il faut apprendre à vivre avec le virus”, nous avons franchi le pas, après avoir vu que le restaurateur était très précautionneux sur les contrôles. Il nous a demandé de scanner le QR Code pour dire que nous étions à son restaurant puis de lui montrer notre passe sanitaire. Nous avons dîné dans une toute petite salle mais jamais remplie totalement. Et une fois le stress sanitaire et la culpabilité mis de côté, nous avons passé une bonne soirée.
Jeudi 12, j’ai télétravaillé. J’ai appelé Durton au sujet de son anniversaire prévu le 4 septembre pour ses 40 ans. Nous avions en effet pris la décision de ne pas nous y rendre, malgré une organisation “en extérieur”, dans le jardin, avec un barnum, ses amis et sa famille. Ne sachant pas les statuts vaccinaux et les avis des uns et des autres, nous ne voulions pas prendre de risque dans un endroit où on ne pourrait pas porter le masque (surtout si personne ne le portait), où on mangerait, boirait et discuterait avec “plein de monde” sans vraiment évaluer combien. On a beaucoup discuté et il m’a alors assuré que sa famille était vaccinée la plupart totalement et sa sœur avec une dose à ce jour, donc en cours et que de ses invités, la seule qu’il savait non vaccinée et contre, c’était sa copine. Avec qui il avait eu des discussions houleuses à ce sujet. J’ai expliqué notre mode de fonctionnement, nos précautions, nos autotests… il m’a entendue. J’ai parlé de la virulence du variant delta qui avait changé la donne et qui contaminait même à l’extérieur. Il m’a entendue. Au final, pas longtemps après, j’ai reçu un message comme quoi sa copine proposait qu’on fasse tous des autotests avant de venir et que ça rassurerait tout le monde et il a pris le partie de proposer ça. Nous avons donc finalement accepté de venir, si la situation ne se dégradait pas d’ici là.
Le soir, j’ai discuté de tout ça avec Steven et nous nous sommes finalement engueulés au sujet de sa famille à lui et du fait qu’ils n’aient pas communiqué ensemble sur l’intérêt de faire des autotests avant de se voir, à partir du moment où eux n’étaient pas vaccinés cet été. En effet, Matthieu refuse de se faire vacciner car il n’aime pas les vaccins et préfère se soigner à l’homéopathie. La sœur de Steven avait pris ce parti jusqu’au passe sanitaire et elle a fini par prendre rendez-vous pour se faire vacciner mais la semaine où on l’a vu en juillet elle ne l’était pas. Et la nièce de Steven de 15 ans, nous n’avons aucune info. J’avais été assez virulente par le passé quand j’ai su cette situation car rien n’était dit, nous ne savions rien et je trouvais ça vraiment paradoxal que Steven soit si à cheval sur les autotests, les risques de revoir du monde, de réinviter, et qu’il n’ait pas réussi à juste le proposer à sa famille pour être tous plus sereins. Le sujet a été tabou pendant toute la semaine en Bretagne car sa mère est vaccinée et défend la vaccination aussi. Elle n’a rien dit ou très peu sur le sujet sur cette période. Et au final, le sujet est devenu tabou avec moi aussi car quand je parle de sa famille et du manque de communication qu’il y a et bien ça n’est pas supporté car ça lui pèse visiblement. Donc je lui fais du mal donc je n’ai pas le droit de le dire. Ce sujet de communication arrive avec la pandémie mais au final il préexistait. C’est juste que là le sujet est grave. Contrairement à savoir quand des gens débarquent en vacances, et qui dort où pendant quelques jours.
Vendredi 13, nous avons télétravaillé sans s’adresser la parole toute la journée et fait nos autotests avant de partir rejoindre mes parents et les filles pour le week-end de l’anniversaire de Thémis. Avant de partir nous avons crevé l’abcès afin de ne pas gâcher ce week-end. Un tabou de plus s’est donc glissé entre nous. Le soir-même, nous avons regardé Les Dieux sont tombés sur la tête, prêté par Glen, avant d’assister à une très jolie nuit des étoiles filantes, dans le jardin, sur la terrasse, vers 23h. Nous avons fait des vœux et nous sommes émerveillés devant ce spectacle.
Samedi 14, il a fait très beau et chaud au point que je me suis installée pour bronzer sur la terrasse. Nous nous sommes mises en maillot de bain avec les filles et avons regretté l’absence de piscine. Le soir, après quelques épisodes de Saint Seiya, en Blu-Ray cette fois, achetés par Steven (tentative en VF vite remplacée par la VOST, à la demande des filles), nous sommes retournés voir les étoiles filantes.
Dimanche 15, nous avons fêté l’anniversaire de Thémis. 12 ans. Elle a été bien gâtée. Elle a eu son fameux nouveau téléphone qu’elle attendait comme le messie. Le même que le mien physiquement (en lavande) en un peu moins puissant. Elle a eu un casque bluetooth, des rollers et de très nombreux livres et BD. Kara a eu un petit costume de Scarlett Ohara qui lui a beaucoup plu. Il a fait très beau et on a bien profité du jardin avant de repartir le soir en laissant les filles pour une dernière semaine avec mes parents à Balines.