Lundi 29, Steven est allé travailler sur site et a amené Thémis au collège. J’ai amené Kara à l’école et pour le 6ème lundi… j’étais seule à la maison en chômage partiel. Seule, pas très longtemps car après quelques courses et du ménage, je suis allée chercher Kara à l’école pour notre traditionnel déjeuner à deux. Nous prenons nos marques.
L’après-midi a été un peu plus courte que d’habitude car désormais Kara n’a plus son activité du soir et je dois aller la chercher à 16h. Je découvre que les commerçants sont fermés le lundi, bien souvent. Naturenville, pas de ravitaillement de fruits le lundi. La médiathèque, pas de recyclage de masques chirurgicaux le lundi… Heureusement, Naturalia reste ouvert.
J’ai fait du ménage. Puis je suis allée chercher Kara.

Mardi 30, j’ai emmené Kara à l’école. J’ai eu mon call du mardi et l’après-midi, j’ai eu une heure trente de présentation de l’avenir de notre département. Intéressant mais zéro info sur notre activité… ce qu’elle devient, comment elle y prend sa place. Nous sommes actuellement inexistants et non mentionnés. Mon père est allé chercher Kara à l’école et a profité de cette belle semaine pour la sortir un peu au parc.

Mercredi 31, mon père m’a emmené à mon rendez-vous gynéco. Ma doc a déménagé dans le 16ème arrondissement mais comme il est extrêmement difficile de trouver une bonne gynéco, je la suis là-bas. Si un jour je dois y aller du bureau, je pourrai, elle est sur la ligne de métro directe. Elle m’a examinée et j’aurai les résultats dans 3 semaine. Tout le reste allait bien. 90 euros la séance dont 44 qu’il me restera à charge au final… et ce n’est pas tous les 2 ans mais tous les ans qu’il faut le faire. Je comprends que tout le monde ne puisse pas se payer un praticien hors tarif conventionné… je trouve ça aberrant…
Mon père a eu une visio avec sa doc car il commence à avoir de nouveau des soucis urinaires.
Cela faisait plusieurs jours que nous, surtout en Ile de France, craignions une fermeture des écoles, une accélération de l’épidémie, des cas, etc. et nous attendions tous avec impatience de nouvelles mesures de la part du gouvernement… il a finalement été décidé un re-confinement général, mais bien moins strict que celui de mars 2020. Un confinement qui ne nous en semble pas réellement un même si le fait de ne pas pouvoir se déplacer à 100km est une réelle contrainte. Il a été annoncé la fermeture des écoles à partir du mardi 6 avril et le passage en école à distance pendant cette courte semaine après le week-end de Pâques, puis 2 semaines de vacances communes pour toutes les zones, sans déplacements possibles, puis une semaine encore à distance pour les collégiens pendant que les primaires reprendraient la route de l’école le 26 avril. Nous avons donc décidé en catastrophe de profiter de cette occasion pour partir à Balines et aller nous isoler là-bas, même si nous devons revenir avant la fin de la vraie période du confinement censé finir le 3 mai. Nous nous sommes dits qu’au pire, nous payerions l’amende, si nous devions être contrôlés par des gens malveillants, après plus d’un an de restrictions suivies à la lettre.

Jeudi 1er avril, comme une drôle de blague, j’ai décalé mes congés que j’avais posés la dernière semaine des vacances initiales, qui du coup, n’en est plus une, et j’ai pris mes 2 semaines de congés qui me restaient à utiliser avant le 31 mai. Ma boss a immédiatement accepté, bien sûr, au vu de la situation. Steven a posé la 2ème semaine des congés scolaires. Thémis est partie au collège avec plein de poissons d’avril et Kara en a fait à la maison. J’ai emmené Kara à l’école et mon père est allée la chercher. Il l’a gardée pour goûter et pour se dire au revoir avant les “vacances prolongées”. Vers 15h30 je suis allée chercher mes toutes premières semelles orthopédiques. J’ai commencé à faire les valises.

Vendredi 2, j’ai emmené Kara à l’école, puis fait des courses avant le départ. J’ai passé la journée à faire les valises, à préparer notre long séjour à Balines, à faire les commandes de nourriture, chez Inter, à la ferme du Louvier, et une livraison pour le milieu de la 1ère semaine, de produits non trouvables sur place… J’ai fait les paquets pour Pâques… Thémis est revenue dans l’après-midi et est repartie à l’école pour son exposé dans la classe de Kara, qui s’est très bien passé. Les enfants étaient ravis et les ptites bêtes ont été relâchées. Nous sommes allés chercher Kara et Thémis, mon père et moi. C’était probablement la seule fois où l’on verra les deux soeurs sortir de la même école ! Mon père est ensuite allée voir sa doc pour son souci de santé. J’ai continué à faire les valises. Thémis est passée dire au revoir à mes parents. Nous avons fait notre dernier plateau repas japonais avant plusieurs semaines.

Samedi 3, nous sommes partis pour Balines chargés comme des baudets, comme pour les grandes vacances. Nous avons déjeuné peu après notre arrivée avant de partir chercher notre commande au Louvier puis le drive chez Inter. Le soir, une fois tous les bagages défaits, nous nous sentions enfin “chez nous”, loin de tout le tumulte de la ville et de la crise sanitaire. Nous avons vu nos premiers écureuils.

Dimanche 4, les Cloches étaient passées le matin… une grande cloche dans le jardin et une grande cloche dans la maison… Les filles ont fait la chasse sous les yeux de la visio avec mes parents, comme à Noël. Kara était enchantée ! Thémis aussi mais un peu plus ado bougonne, à vouloir tout faire à la place de sa soeur d’un côté, et  de l’autre à faire la tête en ouvrant ses paquets… mais elles ont été toutes les deux ravies.
Le soir, nous avons fait une visio avec les garçons, mais peut-être réseau oblige, nous n’avons pas vu beaucoup la tête des garçons… les écrans restaient noirs… Le soir, nous avons regardé un dessin animé sur le lapin de Pâques qui a beaucoup plu aux filles.
Finalement, ce confinement nous aura permis de passer de beaux moments à la campagne.