Mardi 30 juin 2020
Ce matin, j’accompagne les filles à l’école et nous apportons des petits cadeaux pour le maître Frédéric de Kara, du chocolat pour l’ATSEM Bernadette, et des chocolats aussi pour toutes les ATSEM de l’école qu’elle quitte vendredi définitivement.
Au réveil, Thémis était embêtée. Elle a 2 dents de lait cassées dont une qui commence à bouger énormément. Je ne peux pas la laisser comme ça avant de partir en vacances… Je prends rendez-vous chez le dentiste. J’obtiens un rendez-vous le jour-même à 16h30. J’appelle l’école pour qu’ils préviennent Thémis qu’elle ne file pas à 16h15 toute seule et que nous irons chez le dentiste. Mon père s’occupera de Kara.
Je prends rendez-vous pour Thémis chez l’orthodontiste pour septembre.
Aujourd’hui, j’ai 4 calls de prévus : un point technique, une réunion d’équipe, un call pour défendre l’existence d’un budget sur de la veille sur nos métiers du digital que l’entreprise veut bien évidemment couper, et un point sur mon activité avec ma boss l’après-midi.
Je ne vois donc pas le jour…
C’est moi qui ai appris à ma boss que les syndicats négociaient le télétravail pour ma boîte. Elle n’était pas au courant. Je lui ai aussi transféré la conférence sur le sujet.
Je suis allée chercher Thémis et Kara à 16h15 avec mon père qui a embarqué Kara pendant que nous allions chez le dentiste avec Thémis.
Il nous prend avec un petit quart d’heure de retard. Rien de grave. Mais si Thémis veut être tranquille pendant les vacances, il faut qu’il lui enlève les 2 petites dents de lait. Sinon, ça risque de la gêner et si elles ne sont pas tombées d’ici à septembre… il faudra les enlever. Thémis est apeurée à cause de l’anesthésie locale et refuse. Nous repartons donc sans avoir rien fait.
Vers 18h55, j’appelle mon père pour qu’il vienne prendre la relève en attendant le retour de Steven. J’ai un “pot” de fin d’année avec les Représentants de Parents. Nous nous sommes retrouvés chez Fratellini. Nous sommes 7 (sur 22 sur la liste) dont le président de cette année et le futur président qui me veut comme co-listière… J’appréhendais un peu cette rencontre pour plusieurs raisons.
– déjà je n’étais pas retournée dans un restaurant depuis le déconfinement. Je continue relativement à être confinée. Je ne savais donc pas trop comment me comporter. Mais j’ai été rassurée. Personne ne sait comment se comporter. C’est du grand n’importe quoi. On a tous porté nos masques puis enlevé selon nos placements, puis remis puis enlevé quand on a dû boire, puis remis, etc.
– ensuite parce que l’un des très pénibles RPE de notre liste de cette année avait annoncé sa possible venue et que ça laissait présager que je devrais expliquer ma position pour l’année prochaine en direct.
Ce qui s’est effectivement passé. On était d’abord 6. On a fait le point sur cette année bizarre. Puis sur ce qu’on espérait pour l’an prochain, si on se représentait ou pas. Puis le gars s’est pointé. Les discussions sont devenues assez politiques et tendues. Il était présent sur la liste d’un des candidats à la mairie, qui a eu quelques élus mais heureusement pas lui.
Et puis une des RPE a reposé la question, je pense exprès, sur les intentions de chacun pour l’année prochaine, afin de me faire dire les choses devant lui. Et je ne me suis pas privée. J’ai réexpliqué que je n’avais pas l’intention de me représenter sur une liste dans les conditions de cette année, avec l’ambiance agressive et la contre-productivité que j’ai ressenties cette année. Les autres m’ont soutenue et et ont exprimé aussi leur désapprobation face à l’attitude agressive du début d’année. Il s’est excusé. Le prez a demandé quelles étaient ses intentions et il a dit qu’il allait monter une liste. Dont acte… Nous verrons donc bien comment les choses vont se passer. Le risque étant de tout perdre s’il arrive à motiver d’illustres inconnus sur le sujet… mais quand je vois que sur 22 on a été toujours que 6 à faire réellement des choses je me dis que ça n’a aucun intérêt d’être plus et que les autres peuvent bien se faire élire aussi sur d’autres listes. D’ailleurs un seul sujet l’intéresse : la cantine sans plastique. Pour moi ça ne suffit pas à faire un job de RPE.
J’ai été alignée avec moi-même et j’ai dit les choses clairement et calmement. Je suis assez fière de moi sur ce coup-là. Et j’ai été soutenue par mon co-listier et les quelques personnes présentes qui souhaitent rempiler avec nous l’an prochain.
J’ai surtout expliqué que je ne pouvais pas me permettre d’être agressée pour des sujets que j’avais choisis de défendre, une action totalement bénévole et désintéressée. Si c’était ça, ça n’en valait pas le coup et je préférais me retirer.
Notre boulot va donc désormais consister à monter une petite équipe de motivés et à se faire reconnaître des parents.
Je suis rentrée vers 21h30 après 2 étapes de blabla dans la rue avec le reste de la troupe.