Jour 19
Samedi 4 avril
Pas de photo aujourd’hui. Levée tard. Je n’ai pas pu faire tout ce que je voulais aujourd’hui. J’ai de moins en moins de courage.
Thémis se lève encore après moi. On a réussi à nettoyer ses lentilles, s’occuper de son pied. Toute la bobologie quotidienne ou hebdomadaire est assurée.
Je ne surveille plus trop mes prises de compléments, globalement, j’y arrive, à peu près automatiquement.
Aujourd’hui, dans mon défi des 100 jours, c’était le tableau de vision à réaliser. Un peu compliqué quand on doit faire avec les moyens du bord et qu’on ne reçoit plus de magazines ou de pub, mais j’ai réussi à trouver des bricoles. Je n’ai pas eu le temps de le finaliser.
J’ai lancé une lessive.
Le midi, nous avons eu Mamie Traiteur, ça donne quasiment l’impression d’être ensemble.
L’après-midi, nous avons joué à The 7th Continent. Très tard. Et c’est un jeu déjà très compliqué pour les adultes, alors je ne vous raconte pas pour les filles… mais ça avait l’air de faire plaisir à Steven, il ne fallait surtout pas renoncer…
Ce soir, j’ai lavé les cheveux de Kara.
Et nous avons regardé Pompoko en dînant. C’était la première fois pour Kara et elle a beaucoup aimé et bien compris le message qui finalement n’a pas beaucoup vieilli.
J’ai essayé toute la journée de passer une commande pour une grosse livraison mais il n’y a plus de créneau. C’est censé revenir à partir de lundi mais il faut qu’on s’organise. J’ai lu le live de loin et des histoires de masques qu’il faudrait qu’on porte tous, comme si on en avait… bien sûr qu’on le savait que ça aurait été mieux que tout le monde en porte… mais nous n’en avions pas.
J’ai aussi failli déclencher une crise d’apoplexie à Steven en évoquant la possibilité d’un confinement jusqu’en septembre… c’était idiot de ma part, je devrais me taire sur ce genre de choses. Il m’en veut de supporter si bien de rester ici. Car je supporte. Bien. La seule chose que je ne supporte pas, c’est son caractère difficile. Sinon, ça va. Et ça, c’est difficilement entendable. Donc je ne dis plus rien. J’évite.
C’est clairement un jour où nous aurions pu prendre le temps de contacter d’autres personnes et inversement… mais je me rends compte que le temps passe et que nous nous replions sur nous-mêmes. Je pense que certaines personnes ne comprennent pas que Steven bosse toujours, voire plus que jamais et qu’il a des horaires importants… nous obligeant à maintenir un rythme semaine/ week-end pendant que d’autres perdent de vue la notion du temps. Et finalement, les intentions de se contacter à un moment donné partent en fumée et se repoussent de jour en jour… c’est ainsi. Pour l’instant je n’ai pas le courage de faire moi l’effort.