Lundi 31, nous avons pris un délicieux petit-déjeuner à l’hôtel. Le buffet était extrêmement bien garni et proposait petit déjeuner continental et English breakfast. Nous ne nous sommes pas privés.
Nous avons démarré la journée en nous rendant à Auray pour visiter le port de Saint-Goustan. Le vieux gréement que nous pouvions visiter à une époque n’était plus présent dans le port. Nous avons subi des averses mais avons pu visiter toute la partie Saint-Goustan puis traverser le pont qui menait à Auray où nous avons déambulé dans le marché qui prenait place sur une grande partie de la ville. A un moment il s’est mis à pleuvoir si fort que tous les touristes se sont réfugiés dans la halle couverte du marché. Nous avons visité une exposition sur le néolithique. Puis nous avons cherché où nous pourrions déjeuner. Nous avions dans l’idée de prendre un sandwich rapide quelque part mais la pluie n’aidait pas du tout. Nous avons dû nous réfugier dans une crêperie du port de Saint-Goustan où nous avons bien mangé malgré une ambiance très touristique.
L’après-midi, nous sommes partis pour Sainte-Anne d’Auray où nous sommes arrivés sous un crachin qui s’est rapidement transformé en grosse averse. Nous avons visité le sanctuaire puis la basilique où nous avons assisté à des cérémonies religieuses, puis le cloître, et enfin la boutique. J’ai découvert, attristée, que le musée de cire dont je me souvenais avait fermé peu de temps avant, définitivement.
Il était encore tôt dans l’après-midi et nous avons décidé de nous rendre à Carnac, non pas pour voir les alignements, car il faut réserver et faire la queue mais pour visiter le musée d’archéologie. Tous les parents avaient dû avoir la même idée de solution de repli à cause de la pluie et il nous a été bien impossible d’accéder au musée en raison de la file d’attente. Nous nous sommes alors baladés dans Carnac et avons fait un peu de shopping.
Quand il s’est agi de repartir, la voiture est de nouveau tombée en panne, et nous ne pouvions plus démarrer. C’était très inquiétant car nous avons rapidement atteint 19 h, nous n’avions pas de réseau, et je me disais que le garage le plus proche serait fermé. La voiture a fini par redémarrer au bout de plus de 3/4 d’heure. Nous sommes vite rentrés à Vannes et et avons été directement en centre ville, en voiture, dans un restaurant japonais assez haut de gamme. Nous avons très bien dîné et avons croisé les doigts pour que la voiture redémarre à notre départ. Elle a bien redémarré mais Steven devait prendre de l’essence et la voiture n’a pas redémarré à la station-service. Cette fois, elle a redémarré plus rapidement que les autres fois. Steven avait un rendez-vous chez le garagiste courant août, à notre retour, et comptait bien leur expliquer la situation. La théorie de Thémis est que la voiture ne redémarre pas quand il pleut beaucoup et cet été étant particulièrement pluvieux nous n’étions pas chanceux.

Mardi 1er août, après un délicieux petit déjeuner, nous sommes partis à pied dans Vannes. Notre hôtel était à une vingtaine de minutes du centre-ville. Nous avons commencé par une dégustation de cidre et nous avons acheté une bouteille de cidre au sarrasin. Le temps s’est vite dégradé et nous avons compris que nous allions passer toute la journée sous la pluie. Ch nous avons décidé de prendre le petit train touristique pour faire le tour de Vannes et pour nous protéger de la pluie. Malheureusement, nous nous sommes retrouvés derrière une famille entière de personnes très bruyantes qui ont raconté leur vie pendant tout le trajet. Ca a été un vrai spectacle.
Nous avons ensuite cherché où manger pendant 1h40 avant de trouver finalement un petit restaurant qui nous accepte et où nous avons pu manger des moules frites.
Quand nous sommes rentrés à l’hôtel, Steven, Kara et moi sommes allés profiter de la salle de fitness. C’était très sympa.

Mercredi 2, nous avons pris notre dernier petit déjeuner à l’hôtel. La dame de l’hôtel a discuté avec nous et j’ai eu l’impression qu’elle en avait gros et qu’elle avait beaucoup de choses à dire sur cette saison touristique ratée où les campeur rejoignaient l’hôtel en catastrophe à cause du mauvais temps et où les autres touristes annulaient leur venue à cause de ce même mauvais temps. Elle a parlé de l’incompétence de nombre de salariés du secteur du tourisme, de la restauration et de l’hôtellerie. Des restaurants de Vannes qui étaient tout petits et pas aptes à recevoir tous les touristes qui se réfugiaient à cause de la pluie. Nous en avions fait la cruelle expérience la veille. Elle m’a semblé dépitée et j’étais étonnée qu’elle se confie à nous aussi ouvertement sur ce sujet. C’en était presque gênant.
Enfin, nous avons pris la route pour Balines où nous avons retrouvé mes parents qui avaient passé le début de l’été là.

Jeudi 3, j’ai joué avec Kara au Super Sand. La visite à l’exposition sur le néolithique lui avait donné envie car dans l’exposition, il y avait une bassine où on devait déterrer des os ensablés dans du Super Sand.

Vendredi 4, j’ai rangé ma collection d’euros du souvenir.

Samedi 5, je suis allée chez le coiffeur, le matin.

Dimanche 6, mes parents nous ont invités dans un très bon restaurant à L’Aigle : le Dauphin. Contre toute attente, nous avons eu la chance d’être tout seuls dans la salle. Du coup c’était très calme et très agréable bien qu’un peu intimidant. Les serveurs se pressaient autour de nous et étaient aux petits soins. J’ai mangé des ravioles au foie gras en entrée, le poisson du jour en plat et une glace au camembert très originale au dessert. Ce fut un très bon moment en famille et j’étais contente que nous puissions retourner au restaurant tous ensemble après la crise sanitaire. Le soir, nous sommes repartis après le dîner en laissant les filles à mes parents.