Lundi 1er mai 2023 – Vacances en Italie

Nous avons mis le réveil à 7h30 pour prendre le petit déjeuner vers 8h, à l’hôtel. Il était très sympa, dans une salle un peu en courant d’air. Nous y avons mangé de bons pancakes. Les garçons sont arrivés un peu plus tard. Nous avons quitté l’hôtel vers 8h30 pour prendre le train à la gare pour Pise. J’avais réservé les billets de train mais nous n’avions pas de places attitrées. Nous avons pu nous mettre tous les uns avec les autres.
Nous sommes arrivés à Pise vers 10h00, avons trouvé des toilettes payantes dans la gare avant de rejoindre le Carré des monuments de Pise à une vingtaine de minutes à pied.
Nous nous sommes installés dans la file d’attente pour monter dans la Tour car c’était la bonne heure. Un gars de l’organisation du site est passé et a indiqué à tous les touristes qui avaient des sacs à dos et sacs à main d’aller les déposer au vestiaire et qu’ils ne pourraient pas entrer dans la Tour avec des sacs. Nous avons alors découvert des tous petits panneaux indiquant cette consigne, au niveau de la rambarde qui longeait la tour derrière tous les gens qui faisaient la queue. Je me suis rappelée que j’avais vaguement lu ça sur les tickets achetés en ligne mais cela ne précisait pas la taille des sacs en question. Pour moi, seuls les sacs volumineux étaient concernés mais nous découvrions que tous les sacs l’étaient, y compris le mien, voire les sacoches.
Je suis alors passée voir la nana qui faisait entrer les touristes dans la tour en lui montrant nos billets indiqués à 11h car il était l’heure et en lui demandant si nous avions le temps d’aller déposer nos sacs avant de revenir, forcément “en retard” ! La nana m’a vaguement dit oui oui. Je savais très bien pourquoi je faisais ça…
Nous avons donc rejoint les vestiaires avec tous les autres touristes dépités mais il n’y avait que peu de queue. Une autre nana, blonde, nous a accueillis très froidement, nous emmenant dans la partie avec les casiers fermés à clé. Nous avions 4 sacs à dos et 2 sacoches à déposer. La nana nous a ouvert un casier et nous a littéralement hurlé dessus pour qu’on mette nos affaires dedans. Une fois le gros sac à dos de Steven et mon sac déposé dans le casier, nous ne pouvions rien ajouter d’autre. J’ai essayé d’expliquer à la nana que ça ne rentrerait pas et qu’il nous fallait un 2ème casier, elle était furieuse et nous disait de continuer à remplir. Je lui ai montré l’intérieur de la case… et elle a fini par fermer la case, nous donner le ticket correspondant et par aller chercher une 2ème clé et un 2ème ticket pour qu’on puiss mettre le reste. Elle était extrêmement antipathique et hystérique. Ca m’a sidérée dans un lieu touristique comme celui-ci. Nous avions récupéré en vitesse nos téléphones et porte-monnaie ainsi que notre perche à selfie que nous avons conservé comme nous pouvions dans nos poches. Gwen et Kara avaient gardé leur mini-sacoche et nous croisions les doigts pour que ça passe au contrôle. Nous avons rejoint la file d’attente de la Tour et observé les sacs des gens qui y entraient, nous disant que c’était un peu à la tête du client. Cependant, nous avons vu beaucoup de monde se faire refouler de la même manière que nous par ce monsieur également assez antipathique. Certains touristes essayaient même de passer avec leurs enfants de moins de 8 ans, ce qui était interdit et bien spécifié sur les tickets, pour le coup. Quand nous avons enfin atteint l’entrée de la Tour, je m’étais préparée à la réflexion sur l’horaire puisqu’il était 11h15 et que nous avions donc un bon quart d’heure de retard. La nana était celle que j’étais allée voir initialement et ça n’a pas manqué, elle m’a dit qu’on était en retard. Je lui ai répondu très sèchement que j’étais venue la voir avec les tickets et qu’elle nous avait dit d’aller poser nos sacs, et qu’on devait revenir après, consigne que nous avions suivi à la lettre. Elle nous a laissés passer.
Nous sommes alors arrivés au pied de la Tour, à l’intérieur et une fois le nombre maximum de visiteurs atteint, le gars qui nous avait refoulé avec nos sacs a fermé la porte et s’est lancé dans un grand commentaire de visite. En italien ! Aucune traduction anglaise ensuite. Ca s’est arrêté là et roule mémé vous pouvez monter les escaliers. Nous étions tous sidérés. 90% minimum des visiteurs étaient étrangers et ne parlaient pas un mot d’italien. Nous avions entendu des français, des anglais, des allemands, des néerlandais… C’était le summum de la condescendance et de la malveillance vis à vis de touristes qui rapportent de l’argent.
Heureusement, après cette mésaventure pathétique, le reste de la journée a été fabuleux et ne nous a pas fait regretter notre journée sur Pise. Mais ça commençait mal et la douche était froide.
Nous avons monté les quelques 250 marches de la tour penchée et avons pu prendre notre temps, une fois en haut, pour admirer le panorama et se prendre en photo avec le groupe. C’était très sympa. On ne s’est pas sentis pressés de redescendre.
Nous avons fini par entamer la descente qui a plus inquiété Kara que la montée qui ne lui avait posé aucune difficulté. Certains escaliers étaient vraiment très étroit et nous avons dû l’accompagner de manière très proche.
Une fois descendus, nous sommes allés récupérer nos sacs au vestiaire où la nana abrutie n’était plus là. Nous avons visité une boutique de souvenirs puis avons fait la traditionnelle séance de photos devant la Tour, comme tout bon touriste, à essayer de trouver le bon angle pour la retenir de tomber.
Le temps s’était bien couvert. Nous sommes alors partis déjeuner pour pouvoir visiter tout le reste l’après-midi.
Nous avons trouvé une sandwicherie et nous sommes posés sur une petite place arborée en face.
Après quelques emplettes, nous sommes passés par les toilettes (toujours payantes, le gars nous a même fait un moitié prix tellement il avait honte de faire le pipi à un euro) avant de rejoindre le Baptistère, seconde étape de notre visite du Carré de Pise. Autant l’extérieur est beau, autant l’intérieur n’a que peu d’intérêt. C’est vide, avec une jolie chaire sculptée en marbre blanc. Nous y avons retrouvé la coconne qui nous avait mal accueillis au vestiaire. Elle était de garde à l’étage du monument. Ils doivent changer de poste tout au long de la journée.
Kara voulait absolument écouter les commentaires d’une borne audio mais je n’étais pas d’accord car ce monument n’en valait vraiment pas la peine et nous n’avions plus qu’une pièce de 2 euros pour un prochain audioguide plus intéressant.
Kara a donc fait la tête jusqu’en milieu de visite du bâtiment suivant.
Nous nous sommes ensuite rendus au Camposanto, un bâtiment immense de type cloître où toutes les tombes de l’ancien cimetière autour de la cathédrale avaient été réunies. Tombes au sol, tombeaux sculptés, et gigantesques fresques malheureusement très abîmées aux murs, racontant des scènes de la Bible et l’histoire d’un Saint local. Au milieu de la visite, parmi toutes ces tombes et ces reliques (crânes et ossements), Kara a fini par se dérider et par reprendre du poil de la bête.
Ce lieu était superbe et nous a énormément plu.
Nous avons ensuite rejoint la cathédrale sous une pluie battante cette fois. Il y avait une borne audio et Kara a pu écouter tout le commentaire avec Guillaume qui lui a payé cette séance. Ils ont écouté tout l’audio “religieusement” et ensuite Kara m’a raconté ce qu’elle avait compris, en visitant la Cathédrale ensemble.
Nous avons enchaîné avec le Musée des Sinopie, où nous avons retrouvé toutes les études pour la Fresque du Camposanto, et une reconstitution de cette fresque. Vu l’heure et la pluie battante dehors, nous nous sommes reposés un peu dans ce musée avant de rejoindre le dernier musée de notre package de visite, celui de l’Opéra.
Et là, nous avons découvert un musée regorgeant de petits bijoux, des tableaux, des sculptures sur bois, en pierre, en marbre, de l’orfèvrerie et de la joaillerie religieuses, des livres gigantesques avec de l’enluminure, de la tapisserie… c’était incroyable et très peu fréquenté.
Nous avons bien profité de ce dernier trésor à Pise avant de reprendre la route vers la gare.
Nous avons attendu le train sur un quai bondé et, comme tout bon italien qui se respecte, quand le train est arrivé, nous avons foncé dans le tas en bourrinant des coudes pour atteindre des places assises pour notre groupe de 6, ce que nous avons obtenu sans difficultés, car le train était à 2 niveaux.
Nous sommes rentrés vers 19h sur Florence, un 1er mai… la grande question était qu’allions-nous manger, sachant que tout restaurant digne de ce nom se réservait en avance, et que nous avions déjà pas mal de restaurants à notre actif, passés ou à venir.
Nous avons fini dans un Carrefour Express où nous avons pris des choses très médiocres à consommer sur notre table d’hôtel, en mode dépannage.
Nous avions fait 11km à pied dans la journée.