Lundi 24 avril 2023 – Vacances en Italie

Nous avons mis le réveil mais il n’y avait pas de stress car notre avion n’était qu’à 15h30. Nous avons finalisé définitivement les valises avec les trousses de toilette, puis nous avons déjeuné tôt avant de rejoindre notre Uber à 12h45.
Quand nous sommes arrivés à Roissy, nous avons rencontré un tas de super héros comme dans la pub ADP qui passe actuellement au cinéma et dans laquelle on peut voir la BD du Beyonder sur un scénario probablement du Beyonder qui parle de tous ces super héros qui travaillent pour ADP… ah non, on nous a dit d’aller nous-mêmes imprimer nos étiquettes de valises, de les coller nous-mêmes, suivant un mode d’emploi douteux qui nous a obligé à aller quérir l’aide d’un super héros qui traînait par là, et d’aller nous enregistrer sur des bornes numériques nous-mêmes, comme aux caisses solo. Là, nous avons déposé notre plus grosse valise, la vieille Samsonite de mes parents, qui est partie sur le tapis roulant pendant… 10 secondes, avant de se coincer parce qu’elle était trop large… Nous avons donc cherché l’aide d’un autre super héros qui traînait sur une borne un peu plus loin, pour nous aider à… récupérer notre valise. Il nous a ensuite demandé de procéder de nouveau à l’enregistrement sur la borne automatique, nous-mêmes… Nous avons donc laissé la valise debout pour qu’elle passe.
Puis, nous avons passé les contrôles de sécurité. Nous avons tous sonné au portique sauf Steven. Un autre super héros nous a passé un détecteur d’explosif sur les mains avant de nous autoriser à partir (enfin moi, il avait oublié de m’autoriser, du coup j’attendais sagement dans mon carré…). Nous sommes ensuite allés attendre à la bonne porte du bon Terminal que notre vol soit annoncé.
Après l’appel de toutes les personnes plus prioritaires les unes que les autres, nous avons été appelés également pour embarquer. Kara s’est installée près du hublot. Je me suis assise à côté d’elle et Thémis à côté de moi. Steven était de l’autre côté du couloir. Devant nous, nous avions une famille probablement d’origine maghrébine, extrêmement bruyante, avec 2 enfants. Les adultes n’ont pas arrêté de parler d’un bout à l’autre de leur rangée, ont branché TOUS leurs appareils numériques sans écouter les consignes des hôtesses qui disaient à certains moments de tout débrancher.
Kara était excitée comme une puce à l’idée du décollage. En vol, on nous a servi un “goûter salé, en plein air, gratuit, donc délicieux”, a-t-elle dit.
Nous avons atterri avec 20 minutes d’avance à l’aéroport de Fiumicino, à Rome. Il était un peu après 17h.
Nous avons rapidement récupéré nos bagages puis je suis allée acheter des billets de train pour faire le transfert jusqu’à la gare de Termini. J’ai regardé les tarifs et vu que les enfants de moins de 14 ans payaient demi tarif, mais je n’ai jamais réussi à accéder au tarif indiqué. Prise par le temps car les trains partaient régulièrement et il fallait en attraper un, j’ai validé 2 adultes et 2 enfants et nous sommes allés nous installer dans le train. Un contrôleur est passé pendant le trajet et nous a infligé une amende de 50 euros pour nous être trompé de tarif pour le billet de Thémis, car sur cette ligne uniquement, le tarif était réduit uniquement pour les moins de 12 ans. Je n’avais pas vu tous les paragraphes. Il n’a jamais rien voulu entendre, trop heureux d’aligner une famille de touristes et de faire son chiffre.
A l’arrivée à Termini, j’ai essayé de déposer une réclamation à 2 endroits différents, mais cela n’a jamais été possible. On m’a dit qu’il était trop tard et qu’on ne pouvait rien faire pour moi. Le séjour commençait amèrement. Nous avons digéré cette mésaventure et sommes allés acheter des tickets de bus à un comptoir devant Termini, à un très gentil monsieur qui parlait français.
Nous avons sauté dans le bus indiqué sur Maps avec nos 3 valises. Le bus s’est rempli dangereusement jusqu’à notre station où nous avons dû jouer des coudes pour pouvoir descendre.
Nous avons marqué quelques centaines de mètres sur les pavés romains, relativement impraticables avec des valises, pour rejoindre notre appartement, derrière un magnifique théâtre romain.
Une fois arrivés devant l’immeuble, nous avons sorti notre mode d’emploi du check in de l’appartement :
1/ Taper un code à l’entrée de l’immeuble.
2/ Monter un escalier.
3/ Aller sur une terrasse ouvrir une BOX.
4/ Taper un code sur la BOX pour l’ouvrir.
5/ Récupérer une clé.
6/ Ouvrir une porte avec cette clé.
7/ Taper un code sur une autre porte, celle de notre appartement.
8/ Refermer la porte du palier à clé.
Et on était CHEZ NOUS !
Nous nous sommes installés dans un appartement assez sympa, plutôt grand, avec 2 pièces, une entrée dans laquelle se situait un lit qu’a pris Thémis, une table et des chaises pour le repas, une kitchenette et une porte qui donnait sur la salle de douche/WC, puis un couloir qui menait à une grande chambre avec un lit double et un lit simple que Kara a pris, ainsi qu’une armoire.
Nous étions claqués. Steven et Kara sont redescendus à la recherche d’une supérette pour savoir si ça serait ouvert le lendemain, jour de fête nationale. Il était près de 20h quand nous sommes redescendus dîner dans un restaurant en bas de chez nous, dans le quartier juif du Ghetto. le restaurant s’appelait justement “Ba’ghetto” et nous y avons mangé, Steven et moi des artichauts à la juive (frits, comme des chips, délicieux), Thémis une salade de courgettes grillées, Steven un osso buco, Thémis un couscous, Kara une escalope milanaise et des frites, et moi du saumon grillé. Le serveur parlait français et avait même vécu à Aix en Provence. Il aimait la France, Paris et Strasbourg.
Nous sommes allés ensuite prendre une glace à quelques rues, notre première glace italienne, mais pas la dernière !
Nous sommes rentrés nous coucher, épuisés par cette journée bien chargée.