Semaine du 21 au 27 novembre 2022
Lundi 21, ma mère a passé un examen pour voir si elle avait des calculs à la vésicule biliaire et il s’avère qu’elle en a effectivement. Le docteur s’est montré pessimiste sur les alternatives. Opération risquée à cause de son surpoids. Laisser comme ça risqué également… Nous attendons donc d’en savoir plus auprès de sa gastro-entérologue mais je reste toujours stupéfaite par le manque de tact de certains soignants.
Heureusement, pour nous rassurer un peu, ma mère a trouvé un article sur un site qui expliquait que les opérations de ce genre sur les personnes obèses ne posaient plus les mêmes problèmes qu’avant. Nous verrons donc…
J’ai déjeuné avec Emilie qui est toujours arrêtée et fait donc partie des profs absents devant élèves cette année. Elle est plus ou moins considérée comme en burn out et doit passer des visites médicales pour obtenir un congés jusqu’aux 12 ans de ses enfants. Je ne sais pas au juste quelles sont les conséquences niveau salaire mais je crois qu’elle ne touche plus rien ou plus grand chose. Des indemnités de la part de la Sécu ? Aucune idée.
Le soir, je suis allée chercher Kara à l’étude et nous sommes parties toutes les deux au collège de Thémis pour assister à la réunion d’information sur le voyage à Amsterdam qu’elle va effectuer dans le cadre de ses cours Anglais Euro, en avril prochain.
La réunion s’est bien passée, avec quelques anecdotes. La prof de maths qui explique aux parents qu’on peut les contacter pour toute question. J’interviens en précisant que désormais, sur Oze on ne peut plus contacter les enseignants à part sur le cahier de liaison, ce qui exclut tout échange d’ordre privé pour un voyage à l’étranger. La prof, assez gênée, dit qu’elle peut donner son numéro de téléphone. Je ne l’ai pas demandé. Je voulais juste souligner ce changement dont personne n’a été informé, devant témoins.
La maman d’une nénette avec qui Thémis est partie à Londres a posé une question assez étrange… sur l’existence de bonbons verts qui circulent à Amsterdam avec de la marijuana… et a demandé ce qui serait fait pour protéger les élèves de ça… Je ne savais même pas que ça existait.
Finalement, nous sommes rentrées avant Steven.
Mardi 22, Thémis a quitté son cours de dessin de manière anticipée pour aller assister aux résultats des élections au CCJ, à la Mairie. Steven l’a accompagnée. Malheureusement, elle n’a pas été réélue. Le coup a été très dur à digérer pour elle. Comme pour moi. Car j’étais vraiment déçue pour elle. Nous allions devoir nous habituer, après 2 ans de vie tournée autour du CCJ, à ne plus avoir les différentes obligations au fil des semaines et des week-ends. Cérémonies, ateliers, sorties… cela occupait pas mal la famille et cela va faire un gros vide. Nous avons évité d’aborder longuement le sujet le soir-même. Thémis n’allait vraiment pas très bien.
La veille, quand je m’étais rendue au collège, j’avais vu qu’un des anciens du CCJ, de nouveau candidat, avait affiché son affiche électorale sur la fenêtre du bureau de la gardienne. Je m’en suis étonnée car je trouvais ça un peu injuste que lui ait un affichage supplémentaire. J’ai demandé à Thémis comment ça se faisait et elle m’a répondu “T’inquiètes, il en met partout et on lui arrache ses affiches”. J’ai trouvé que c’était avoir un tellement mauvais esprit que ça m’en a fait mal. Je me disais que dans l’idéal il aurait fallu demander pourquoi lui pouvait le faire, et proposer soi-même de pouvoir le faire aussi. Mais non, tout de suite on partait dans un truc méchant vis à vis de l’autre. Pour la petite histoire, ce garçon est présent à 99% des activités du CCJ et il a été bien évidemment réélu, comme 25 des 49 élus précédents qui se représentaient… A méditer…
Quoiqu’il en soit, une page se tourne et une vie différente s’ouvre désormais à Thémis, sans le CCJ.
Mercredi 23, notre alternante avait décidé de fêter ses 21 ans avec l’équipe et nous a proposé d’aller au restaurant. Personnellement, c’est le genre de démarche que je ne comprends pas car ça fait 17 ans que je bosse et que je n’ai jamais parlé d’une part de la date de mon anniversaire au bureau ni organisé quoique ce soit pour. Déjà un repas d’équipe, ça ne m’enchante pas, alors un repas d’anniversaire. Je sais que ma réaction peut me faire passer pour au choix une vieille conne, une râleuse, une asociale, ou une pingre, car oui, qui dit repas d’anniversaire, dit payer le resto + participer au cadeau pour la personne. Et quelque part, c’est “contraint et forcé”. En fait, je n’arrive pas à comprendre comment il peut y avoir ce genre d’événements car soit c’est pour tout le monde soit c’est pour personne. On ne peut pas fêter l’anniversaire de tout le monde au boulot. Donc au final ce sont des initiatives personnelles mais ça reste un investissement perso de chacun pour des personnes qui sont “juste” des collègues et qu’on ne fréquenterait pas dans notre autre vie, c’est-à-dire la principale.
Là, c’est 2 heures de temps de travail décomptées + le prix du repas (qui désormais est devenu non négligeable avec l’inflation)+ la participation au cadeau. Je trouve ça juste énorme pour une simple collègue. Même si je la trouve mimi, pas au point de donner tout ça. Mais dans ce genre de situation, on n’a pas le choix. Donc j’ai fait. Et au final, j’ai mangé une pizza trop grasse et trop lourde et passé 2h quasiment à parler boulot. Je sais que ça fait partie de la vie “travail”, ce sont des obligations. Personnellement, je n’arrive pas à y prendre un réel plaisir. Funfact mon alternante est fan de Vivienne Westwood et le cadeau choisi est un pendentif que l’on peut voir dans le manga Nana. Ca m’a rappelé des souvenirs. Le reste de son look n’a rien à voir avec celui de Nana, cependant.
Jeudi 24, je suis allée me faire vacciner contre la grippe avec ma collègue. Le soir, j’ai fait un gâteau au yaourt pour les Portes Ouvertes du Collège de Thémis, le samedi 26. En effet, une vente de gâteaux permettant de financer leur voyage à Amsterdam était organisée par les professeurs d’anglais et de mathématiques. Thémis ne voulait pas que je fasse le gâteau pour la vente mais qu’on le garde pour nous, enfin surtout pour elle… je pense qu’elle n’a pas compris que le principe était de baisser les coûts du voyage, donc au final notre facture. Même de peu…
Vendredi 25, nous étions tous les deux en télétravail pour pouvoir partir à Balines le soir-même. Nous sommes allés chercher Kara un peu plus tôt à son activité de la Ruche pour partir dans la foulée à Balines.
Samedi 26, nous sommes allés chez Dallier chercher des bottes d’hiver pour Kara. Je me suis également pris des nouvelles bottes d’hiver, marron, de la marque Rieker. C’est la marque de mes anciennes chaussures bleues que j’adorais mais qui sont désormais trop usées pour que je les porte. Je dois m’en trouver de nouvelles car je n’ai plus de chaussures de mi-saison.
Dimanche 27, j’ai refait un gâteau au yaourt, pour nous cette fois-ci, car les filles en voulaient vraiment un. Nous sommes rentrés en début d’après-midi et nous avons pu faire notre séance de Pilates avec Thémis.