Lundi 4, ma maladie s’améliore de jour en jour. Evidemment, les jours où j’aurais été le plus malade sont le vendredi, 1er jour où j’ai eu les symptômes, le samedi et le dimanche. Pour un week-end bien pourri. Ma boss m’a dit que si mon état le permettait, il valait mieux que je sois en télétravail qu’en arrêt maladie. Elle m’a aussi dit que quand j’étais fatiguée, je m’arrêtais et je me reposais. Ce que j’ai fait vendredi plusieurs fois car j’étais HS et j’avais de la fièvre.
Thémis a emmené Kara à l’école.
Ce lundi, mon état n’est pas au top mais je peux télétravailler. J’ai même un call à 11h30 que je fais depuis ma chambre, depuis mon lit, avec le peu de voix qui me reste. Steven est en télétravail également. Thémis m’apporte mon déjeuner, masquée. Dès que je sors de ma chambre, je pulvérise du désinfectant Sanytol partout, dans la salle de bain et dans les WC. Je découvre que Thémis a passé une partie de l’après-midi chez mes parents, masquée, bien sûr… Je ne suis quand même pas rassurée même si ma mère vient d’être revaccinée. Ce n’est pas encore le cas de mon père.
J’apprends que la maîtresse avec qui j’ai pris le car lors de la sortie scolaire est désormais également positive.

Mardi 5, je vais encore un peu mieux. Je mouche toujours, j’ai toujours mal à la gorge, mais la fièvre est tombée et je commence à être moins fatiguée. Par contre, rester dans mon lit me fait mal au dos et travailler dans ces conditions me rappelle les pires heures du confinement, où j’étais encore en télétravail ou de nouveau en télétravail, avec les filles à la maison et Steven également en télétravail et où je devais bosser de ma chambre et de mon lit…
Mon père a emmené Thémis pour une dernière séance chez la psy qui a conclu qu’elle était parfaitement équilibrée et n’avait pas besoin de plus de suivi. Cet avis d’une professionnelle éclairée m’a grandement rassurée car Thémis n’était toujours pas partie pour ôter son masque (en même temps vu que je venais de choper le covid, ce n’était pas très étonnant) et qu’elle n’avait visiblement pas du tout aborder les sujets autour de son physique et de son rapport à la nourriture, ce que j’aurais bien aimé qu’elle aborde, ne serait-ce pour dire qu’elle m’en voulait que je lui foute la pression. Enfin, je ne sais pas ce qui s’est dit mais visiblement, ça ne devait pas être bien grave puisque “tout va bien”. Ce qui m’a confirmé que les “psychologues” ne servent pas à grand chose si on ne leur parle pas des vrais sujets en face.

Mercredi 6, mon état s’améliore toujours. J’ai échangé avec Maddy et elle est tellement optimiste qu’elle me propose de passer demain soir pour dîner dehors, en étant sûre que mon test COVID sera négatif le lendemain. J’ai toujours des symptômes et je suis nettement moins optimiste mais j’ai vraiment envie qu’elle puisse voir les filles, donc on convient que si la santé de tout le monde est rentrée dans l’ordre (la mienne, Steven qui avait fait sa mini gastro et qui a l’air d’aller mieux, et Kara qui était un peu patraque aussi…), on se verrait donc le jeudi soir.
L’après-midi, Thémis va au cinéma avec Anyele voir Les Minions 2. Mon père emmène Kara voir Buzz l’éclair, et elle passe du temps chez mes parents. Je ne suis pas ravie de ça mais j’arrête de me battre, quoi faire d’autre de toute façon… Je suis consignée dans ma chambre et Steven bosse…

Jeudi 7, je m’autoteste… je suis toujours positive. Je suis désespérée car j’avais espéré sortir le soir. Mais Maddy me rassure et me dit que franchement je devrais venir, que je ne dois plus être contagieuse et que ça n’est pas un problème pour elle. Elle va chercher Kara à l’école pour son dernier jour d’école. J’apprends que la Directrice de l’école, qui espérait tenir jusqu’au dernier jour, est finalement positive et ne pourra pas faire le dernier jour de classe.
Mon père se fait vacciner contre le covid. Un peu tard pour ne pas l’attraper de moi…
En fin d’après-midi, je mets finalement un beau masque FFP2 bleu rapporté par Glen d’Espagne, et je sors dîner avec ma petite famille et Maddy. Nous allons chercher des gaufres salées et sucrées chez Waffle. Mais elles ne sont vraiment pas top. Nous mangeons à une terrasse aménagée à l’entrée de So Ouest, face au Parc d’Alsace, parmi toute la faune de notre “cité”. Les anciens copains de classe de Thémis devenus des graines de racaille, les mamans désœuvrées qui zonent, les groupes de djeuns qui tiennent les barres… Nous finissons la soirée par une belle balade dans Levallois jusqu’à la Planchette, quartier plus agréable. Ca me fait du bien de marcher et je suis contente de revoir Maddy et qu’elle puisse voir les filles une dernière fois avant la Bretagne car ça va passer très vite avant qu’elle s’en aille réellement…

Vendredi 8, à 10h30, je passe un test en pharmacie et cette fois je suis officiellement négative. C’est un gros soulagement car c’est le départ en vacances. Steven et les filles se sont toujours autotestés négatifs. Mes parents partent à Balines avec une partie de nos bagages d’été et y font des courses. Nous les rejoignons en fin de journée avec tous les bagages pour les vacances.
Le midi, je passe à la Mairie avec Thémis chercher son passeport et sa carte d’identité qui seront bien arrivés avant l’été.

Samedi 9, je prépare les valises pour la Bretagne. J’avais déjà tout bien séparé, ce qui devait rester sur Balines pour la 2ème partie de l’été. Je forme un compactor. Et je complète avec les affaires de plage.

Dimanche 10, Steven part avec les filles. Je rentre de Balines avec mes parents dans l’après-midi.