Semaine du 27 juin au 3 juillet 2022

Lundi 27, j’avais posé ma journée en récupération de crédits d’heure et j’ai accompagné la classe de Kara à sa sortie scolaire de fin d’année, au parc d’Hérouval. Nous sommes partis à 8h45 de l’école, en car et pendant le trajet il a plu. Kara voulant absolument être à côté de sa copine Lisa, je me suis retrouvée à côté d’Ethel, qui faisait partie des enfants susceptibles de vomir en car. J’ai géré les sacs en plastique pour tous les enfants potentiellement malades et nous avons eu 2 ou 3 enfants qui ont vomi, heureusement dans le sac.
Nous sommes arrivés vers 10h mais le parc n’ouvrait qu’à 10h30. Les autres parents accompagnateurs étaient ma copine RPE Madjouba, maman de Maden, et le papa de Valentin.
Vers 10h30, nous sommes entrés dans le parc et sommes allés nous installer à côté de la “plage” et pas loin des toilettes. Nous avons fait jouer les enfants dans l’herbe avant de les faire déjeuner assez tôt puis aller profiter de la plage (10 à 30 cm d’eau avec des jets d’eau un peu partout et des toboggans). Il y avait également d’autres activités comme un terrain de volley, des structures gonflables, un labyrinthe, une ferme… Kara s’est concentrée sur le plan d’eau et la structure gonflable à côté. Elle a été dans l’eau quasiment tout le temps et a passé un excellent moment comme tous les copains.
Le petit Rayane, qui, à une époque, en maternelle, remontait la bretelle de la robe de Kara, et était si “délicat”, a doublé de volume en largeur. A tel point qu’il ne s’est pas baigné une seule fois, n’étant pas à l’aise avec son corps. Il fait partie des rares qui n’ont pas voulu se baigner. Triste. Le petit Maxime ne s’est pas baigné non plus. C’est le petit asiatique qui aura porté son masque d’un bout à l’autre de l’année scolaire, en permanence. Je me demande comment ils ont fait pour le cycle piscine…
J’ai bien discuté avec les différentes maîtresses et appris un peu plus sur la structure envisagée pour l’année prochaine. En CE2, il devrait y avoir 2 classes également. Une classe avec la maîtresse des CE2 de cette année, très gentille. Et une classe avec la directrice et son alternant(e) de 3 jours. Je préférerais que Kara soit dans l’autre classe pour ne pas avoir l’alternance de maîtresse mais je me vois mal faire cette demande… je ne voudrais pas que la directrice le prenne mal. D’autant que ça n’est pas contre elle. Après si la personne sur 3 jours est top et ne change pas 3 fois dans l’année…
Vers 14h15 on a commencé à rassembler les enfants pour être au car à 15h et repartir. La journée est passée très vite.
Encore un signe que certains parents sont complètement à côté de la plaque… des enfants sont venus sans pique-nique, d’autres sans maillots de bain alors que tout était écrit dans le cahier de liaison depuis un moment. On s’est arrangés… mais c’est triste.
A 16h15 nous étions de retour à l’école. J’ai emmené Kara à So Ouest et on s’est pris une glace chez Jeff de Bruges, avant de passer chez Decitre chercher des petits cahiers d’énigmes pour l’été.
Thémis avait déjeuné à la maison le midi car très peu de cours pour son avant dernier jour.
Je suis revenue, je me suis effondrée une demie heure tellement j’étais crevée.
Le soir, nous avons mangé les feuilletés au fromage du marché.
J’ai bossé avec José sur notre discours du lendemain pour le pot de fin d’année.

Mardi 28, j’ai emmené Kara à l’école et je suis partie bosser. Maddy est allée chercher Kara à 16h15 et l’a fait goûter. Thémis avait sa fête de fin d’année l’après-midi. J’ai finalisé la cagnotte pour Vanessa et José et imprimé les cartes cadeaux. Le soir, je suis revenue un peu à la maison, juste le temps de participer à l’appel pour l’anniversaire de Chloé, avant de repartir pour 19h à l’école où nous avons fait notre pot de fin d’année dans la cour de la cantine. C’était très sympa et je suis restée jusqu’à tard. J’ai bien pu discuter avec la maîtresse de CE2, Jacques qui m’a remerciée de l’avoir aidé lors de son 1er conseil d’école en visio l’année précédente, et l’autre Caroline RPE qui a bossé chez Game One et a découvert que je connaissais bien son univers de geeks gamers, ainsi que la chaîne Nolife. Elle a bossé pour un gars qui a joué dans France Five. Ca l’a fait halluciner que je sois de ce milieu aussi. Je pense qu’on aura l’occasion d’en rediscuter.
On a parlé de tous nos projets pour l’an prochain.

Mercredi 29, je suis partie bosser pendant que tout le monde restait à la maison. J’ai eu une discussion fort peu sympathique avec ma collègue remplaçante du congé mat’ qui s’est avérée être une anti vax, à tenir des discours assez puants sur l’autoritarisme du gouvernement à avoir imposé la vaccination, qu’elle elle avait eu sa 1ère dose, que ça l’avait rendue malade et que du coup elle n’avait pas fait les suivantes, qu’elle ne voyait personne et qu’elle ne sortait pas donc que ça n’était pas grave. Elle vient se moucher au-dessus de moi depuis plusieurs semaines et ne comprend pas pourquoi je garde le masque au bureau. J’avoue ça m’a assez énervée et j’ai décidé de limiter mes échanges avec elle pour ne pas aller au clash. Je lui ai quand même dit que craindre un vaccin nouveau et se mettre de la vapote dans le corps c’était pas hyper cohérent m’enfin bon… et oui ancienne fumeuse, elle vapote toutes les heures.
Mon père a emmené Thémis chez la psy.
Le soir, je suis rentrée et ressortie peu après avec Thémis pour l’emmener au restaurant japonais pour fêter son anniversaire avec ses copines “en avance”. Nous avons choisi la salle du haut que je n’avais jamais visitée et qui s’est trouvée être très originale, avec des tables à même le sol, où l’on s’insère via des marches qui constituent les chaises. Les copines de Thémis sont mignonnes. Elles se ressemblent assez. Calista et Margaux ont un côté hyper studieux, très à cheval sur les notes de l’année scolaire. Anyel et Lilou sont plus détendues sur ce sujet, mais totalement dans tout ce qui est manga. Et Thémis est entre les 2. Elles ont comme point commun de s’offusquer des mauvais comportements des autres, de la méchanceté, des mensonges, et ça j’ai trouvé ça plutôt encourageant.
Thémis a mangé littéralement une fois et demi la quantité des autres.
Je les ai laissées au dessert pour aller chercher des cadeaux que Thémis voulait faire à Calista et Anyel et qu’elle avait oubliés.
Je suis revenue les chercher. J’ai payé le repas pour tout le monde même si elles étaient chacune venues avec un peu d’argent pour payer leur dîner. Nous avons raccompagné quasi tout le monde. Calista est repartie au niveau de la gare Clichy Levallois vers Clichy, chez son père. Elle est d’une grande autonomie et se débrouille seule sans problème. Assez impressionnant. J’aime beaucoup ce qu’elle est devenue.

Jeudi 30, j’ai accompagné Kara à l’école puis je suis restée en télétravail. Thémis était là mais elle s’est levée tard. Le midi, mon père nous a emmenées chez l’allergologue qui a prescrit à Thémis une prise de sang pour vérifier ses taux d’allergie et notamment monitorer le cheval suite à son séjour au Gué de Frise en avril dont elle était revenue très enrhumée. Par le plus pur des hasards, la doc que j’ai choisie et qui reçoit pas si loin de chez nous, est une amie de la pneumologue allergologue qui avait vu Thémis en novembre 2020 et qui lui avait diagnostiqué son asthme d’effort et les allergies aux acariens, pollens et graminées. Elle nous a donc dit de reprendre rendez-vous avec l’autre car elle était en congé maternité, d’où le fait que je n’avais pas pu réserver de rendez-vous chez elle.
Je suis allée chercher Kara à 17h30 et nous sommes passées chez Nature et Découvertes prendre un cadeau pour l’anniversaire d’Abel auquel Kara est invitée dimanche après-midi, et un agenda pour l’année prochaine, pour Kara qui s’est choisi un agenda avec des licornes à chercher dans des images.

Vendredi 1er juillet, je me suis réveillée avec le nez bouché et des maux de gorge qui laissaient peu de doutes : soit Kara m’avait passé sa rhinopharyngite, soit j’avais le covid. Je me suis autotestée car j’avais le Café des Parents le matin et je ne voulais pas faire courir des risques. Le résultat a été sans appel, pour la 1ère fois depuis 2 ans et demi, et la 1ère fois depuis plus d’un an d’autotest… mon test était positif. J’ai donc fini par choper le covid. Ce qui n’est pas très étonnant, car une fois que quasiment tout le monde avait relâché les gestes barrières, je l’ai fait moi-même, pas partout mais à certains endroits qui nécessitaient de cesser de cacher mon visage derrière un masque. J’ai continué à le porter mordicus au bureau, mais il faut bien que je mange donc le midi je ne l’ai pas. Et selon les jours, je suis entourée de personnes qui mouchent et toussotent.
Les risques ont été multiples : la sortie scolaire dans le car avec les enfants. Personne ne portait le masque et moi non plus. Encore une fois je me voyais mal être la seule personne à porter le masque lors d’une sortie scolaire.
A part le car, nous avons toujours été dehors au grand air.
Le pot de fin d’année du mardi, nous étions dehors en permanence.
Ma collègue qui mouche à côté de moi chaque jour et qui visiblement ne se teste pas.
Le resto avec les filles mercredi. Mais Thémis s’est autotestée négative. Kara et Steven le sont également pour le moment. A surveiller.
Du coup, je me suis isolée dans ma chambre. J’ai confirmé avec un test AG en pharmacie vers 11h puis contacté ma boss, les RH, mes collègues pour leur mettre le ptit coup de flip huhuh, enfin surtout à elle là. Et il a été convenu que je serais en télétravail toute la semaine prochaine. Steven a gagné également une semaine de télétravail en tant que cas contact familial. Au moins c’est intelligent.
Avec l’accord de la directrice, Steven a emmené Kara à l’école et elle a pu profiter de la kermesse de l’école l’après-midi.
Mon père est allé la chercher à 16h15 et a emmené les filles au parc.
Moi j’ai comaté une partie de la journée. J’ai travaillé sur la fin de la journée. J’ai eu ma boss au téléphone qui m’a dit que la diva du style qui se protégeait à coup de FFP2 et ne voyait pas ses enfants pour ne pas choper le covid avait fini par l’attraper malgré tout.
J’ai échangé avec Maddy. On s’est dit que c’était la dernière semaine où elle aurait pu voir les filles avant leur départ en Bretagne. Je m’en veux encore plus. Elle est zen. Elle a proposé de venir les voir au parc après l’école un après-midi de la semaine prochaine. On va essayer d’organiser ça.
Mon père a sorti Thémis et Kara au parc pour les éloigner de la maison covidée et leur changer les idées.
En rentrant, Thémis a pleuré sous la douche. Elle a peur mais ne sait pas ou n’ose pas dire de quoi. Je l’ai rassurée comme j’ai pu. Elle est aux petits soins pour moi.
Ils ont commandé japonais. J’en ai pris un peu.
J’ai trié l’album photo du bal des CM2 jusqu’à ce que Steven coupe le wifi… j’ai eu peur de perdre 1h30 de boulot mais finalement, il la rallumé et ça s’était sauvegardé. J’ai émulé ma tablette avec mon téléphone.
Le soir, j’ai regardé un épisode de Sabrina sur ma tablette.
Mes symptômes : nez qui coule, maux de gorge occasionnels, toux grasse occasionnelle, maux de tête réguliers, fièvre que je combats à coup de doliprane, et grosse fatigue.

Samedi 2, la nuit n’a pas été trop mauvaise. Je me suis réveillée vers 10h. Même état. Fièvre. 38.4. Doliprane. J’ai pris un petit déj vers 11h.
Cet après-midi, j’ai eu Kara en visio. Elle pleure beaucoup après moi et mes câlins. Je lui ai fait faire ses devoirs en visio, ça a bien fonctionné.
Thémis lui crie beaucoup dessus pour qu’elle ne vienne pas me voir ou qu’elle mette le masque si elle ouvre ma porte.
J’ai été obligée de m’occuper de la lessive à préparer pour lancer demain, des serviettes de bain à changer, des affaires repassées à ranger. Steven a même eu du mal à savoir où étaient les vêtements de Kara pour l’habiller dimanche matin et partir au marché avec elle.
Mon tri de l’album photo Google du bal des CM2 s’est finalement perdu et j’ai dû modifier toutes les dates de chaque photo pour réussir à obtenir un tri correct.
Le soir, ils ont regardé quelque chose sur Netflix. Moi j’ai continué Sabrina.

Dimanche 3, je me suis réveillée vers 5h du matin à cause d’une poussée de fièvre. J’ai repris un doliprane et je me suis rendue compte que Steven n’allait pas bien. Il allait aux toilettes toutes les 5 minutes. Gastro ou Covid ? Il m’a fallu attendre 9h et quelque pour qu’il finisse par se tester négatif. Kara et Thémis se sont testées négatives également. Du coup c’est mon père qui est allé faire nos courses au marché. Il a aussi apporté un médicament à Steven. L’après-midi, Kara est allée à l’anniversaire d’Abel, à quelques étages. J’avais envoyé un message à sa mère pour la prévenir et lui dire que je comprendrais si elle préférait que Kara ne vienne pas. Mais elle s’est montrée aussi très zen et m’a dit que si Kara se testait négative, il n’y avait pas de souci à ce qu’elle vienne. Elle en a donc bien profité. C’est déjà ça…

Il est temps pour moi, à mon 3ème jour de maladie, et parce que mon état de santé s’est un petit peu amélioré, de consigner ici, dans ce journal de bord du covid en quelque sorte, les sentiments qui m’ont traversée quand j’ai su que j’étais malade et les heures qui ont suivi.
Déjà, il faut savoir que cela fait depuis février 2020 que notre petite famille se protège comme elle peut et avec les moyens à sa disposition et que depuis lors nous n’avons jamais eu connaissance d’avoir chopé le covid.
Je dis février parce que à l’époque où peu de monde faisait de cas de ce qui se disait dans la presse, avec une de mes collègues, nous commencions à prendre nos précautions et à ne plus toucher les barres de métro et à nous laver les mains régulièrement, surtout à la sortie des transports. Nous assistions, étonnées, à des scènes du quotidien où les gens ne faisaient absolument pas gaffe alors que dans la presse, il était clair qu’on se dirigeait vers un truc important et grave.
Nous avons vécu comme tous le confinement en mars 2020 mais moi je suis restée cloîtrée assez longtemps avant de remettre les pieds dehors et d’oser refaire un tour de pâté de maison. On peut encore le lire sur ce journal.
Nous avons gardé les filles à la maison le plus longtemps possible tant qu’on en a eu les moyens, pour ne pas les remettre à l’école. Nous avons eu un maximum de télétravail. Nous avons continué à prendre nos précautions l’été, en vacances, au marché en Bretagne, par exemple. Nous nous sommes privés de voir nos amis, notre famille, de sortir, d’aller au restaurant, au cinéma, de laisser les filles aller fêter des anniversaires. Nous nous sommes masqués dès qu’on en a eu les moyens, vaccinés dès qu’on a pu, autotestés dès qu’on a trouvé des autotests. Nous avons gardé le masque longuement, tous. Lorsque le monde a repris et que les restrictions sanitaires se sont évanouies, nous avons continué à mettre des protocoles en place avec nos amis, pour “éviter” tout ce qu’on pouvait éviter.
Puis fin avril, nous avons décidé de lâcher prise en acceptant le risque couru par la thalasso à St Malo (que nous n’avions jamais faite de notre vie), par la colo du Gué de Frise pour les 2 filles, et les quelques restaurants en Alsace. Nous avons tenu le choc face à tout ça.
Et nous avons recommencé à nous protéger, notamment au bureau ou j’étais une des dernières résistantes à le faire.
La vague de juin a redémarré, nous le savions, mais nous dirigeant vers l’été et les moments de festivités et de partage de fin d’année, j’ai lâché la bride pour me permettre de profiter pleinement de ces instants, d’adresser des sourires et non plus juste des regards aux gens. Sauf au bureau, où je n’avais pas confiance en mes collègues et où surtout j’estime qu’elles n’en valaient pas la peine.
Alors aujourd’hui je ne regrette pas d’avoir levé le masque là où je l’ai fait. Car j’ai vécu “normalement” et ça a été de beaux moments.
Je regrette les conséquences obligatoires de 7 jours d’isolement. Le risque que je fais courir à ma famille. Nous avons toujours cru que nous tomberions tous ensemble puisqu’on vit en vase clos. Ils demeurent négatifs et tant mieux pour eux. J’espère que cela durera. Nous avions dit que si l’un d’entre nous était malade, on ne l’isolerait pas. Mais finalement, sur place, on finit par changer d’avis et par tenter le tout pour le tout. Je ne leur en veux pas.
Le timing n’est pas idéal mais il aurait pu être pire. Si on arrive à tenir le choc, le début des vacances peut encore être maintenu… sinon… je ne sais pas.
Alors que tout le monde se faisait contaminer autour de moi et que résister et se priver de tout était de plus en plus difficile, je me disais parfois que mon corps allait bien finir par céder et que finalement, le jour où je serais enfin contaminée sonnerait comme une sorte de libération, que mon corps qui n’en pourrait plus d’avoir tenu tout ce temps, sans être malade, sans fièvre (car les gestes barrières avaient fait disparaître les autres maladies), serait enfin libéré de retomber malade, après tout ce temps. C’était assez étrange comme raisonnement mais je comprenais ce que je voulais dire… cette sensation de résistance extrême et d’être sur mes gardes en permanence, c’est épuisant mentalement et physiquement. On a développé tout un tas de réflexes. Mettre le masque, se laver les mains, mettre du gel, éviter de toucher les choses dans les transports, dans la rue, éviter les gens, de se rapprocher, éviter la foule, éviter… tout. Et je me disais que ceux qui tombaient malades avaient finalement bien de la chance d’obtenir ce répit de… combien de temps d’ailleurs ?
Et puis le covid a changé. On est partis d’une forme respiratoire grave, avec perte de goût et d’odorat. Et on est arrivés à une espèce de rhino grippe. Les vaccins sont devenus moins efficaces pour résister à l’infection elle-même. Donc à un moment, ben on est obligés de se le choper à moins que tout le monde continue à porter le masque partout.
Au final, l’avoir n’a pas été un soulagement pour moi à cause des conséquences que ça a sur notre vie des jours à venir. Le fait de ne plus pouvoir voir Maddy alors qu’elle s’en va dans si peu de temps. Le fait de risquer le départ en vacances des filles. Le fait de risquer de contaminer tout le monde autour de moi. Le fait de ne plus pouvoir retourner à l’école avant la fin de l’année et juste dire au revoir…
Trop de conséquences pour être soulagée.

Odessa
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