Lundi 15, tout le monde est parti bosser. Le soir, je suis partie à 17h45 pour pouvoir aller chercher Kara à 18h15 à son retour de la Ruche. Arrivée à 17h55 à la gare, les trains de 17h50 et 17h57 n’étaient pas annoncés. Je me suis dit qu’il y avait un souci… et effectivement le quai était bondé. Il y avait un bagage oublié. Le souci venait de se finir et le trafic reprenait. La foule compacte s’est précipitée vers les trains à l’annonce des quais. Je me suis sentie soulevée par la foule et amenée malgré moi dans le train. J’ai trouvé une place assise et attendu longuement que le train parte. Je suis arrivée avec 10 minutes de retard. Heureusement, ils gardent les enfants jusqu’à 18h30. Après, ils les rebasculent au Centre de Loisirs. Déjà que le lundi est la soirée où nous rentrons le plus tard…
Je suis arrivée, Thémis avait fait ses devoirs et sa douche et s’était calée confortablement dans le canapé. J’ai dû lui demander de m’aider. Normalement, elle doit choisir un truc à faire pour aider la famille le soir… détendre le linge et étendre le linge (ce qu’elle ne choisit littéralement jamais), sortir les affaires du lave-vaisselle et mettre la table… ça elle le fait de temps en temps mais il faut vraiment le lui demander, le plus souvent.
Le lundi soir est la pire soirée niveau timing. Je reviens seule avec Kara que je dois doucher tardivement, qui n’a pas encore fait ses devoirs, je dois gérer le lave-vaisselle, la table, le linge ET la cuisine car Steven ne rentre que tard sans quasiment jamais prévenir de l’heure à laquelle il part.
Si Thémis m’aide, c’est précieux. Je ne peux même que difficilement lui confier d’écouter sa soeur faire sa lecture car elle se positionne en tant que maîtresse et commence à donner son avis sur la manière de faire les devoirs et modifie ce que Kara a à faire, ce qui pose un vrai souci.

Mardi 16, Steven est resté en télétravail car le soir, mon père avait un rendez-vous chez le cardiologue et ne pourrait pas aller chercher Thémis au tennis. Le rendez-vous s’est bien passé et le cardiologue lui a dit qu’il était trop stressé. J’essaye de lui passer le message de faire de la relaxation et de la méditation mais ce n’est pas son truc… je vais réfléchir à comment lui en faire faire.

Mercredi 17, mon père a emmené Kara au tennis. L’après-midi, Kara est allée chez mes parents et Thémis les a rejoints un moment.
Le soir, après avoir lancé l’enregistrement de ma webconférence et avoir dîné très rapidement, je suis partie au sport. Ma prof n’était pas là, elle était remplacée et je ne l’ai découvert qu’au moment de partir en regardant l’application de rendez-vous. J’étais assez déçue car du coup ça n’était plus une séance de Pilates mais de Fit Postural. La séance s’est bien passée mais je continue à trouver qu’il y a trop de monde dans la salle, que le pass sanitaire n’est pas assez vérifié (personne pour vérifier la carte de sport cette fois) et que le non port du masque est risqué. Avant de partir au sport, nous avons eu une conversation qui a mal tourné avec Steven. J’expliquais que la situation sanitaire se dégradait et il s’est retourné vers Thémis en lui disant que comme elle pouvait le constater, pour les fêtes de fin d’année, il n’était pas vraiment question de se retrouver avec les copains. Thémis avait fait part dans sa journée de l’envie de ne pas passer le réveillon seuls entre nous et de le faire au moins avec les garçons. Je me disais qu’avec des auto tests c’était faisable mais cela ne suffisait visiblement pas à Steven et il m’a lancé que ça serait bien de ma responsabilité s’il arrivait quelque chose à mes parents si on les voyait le lendemain midi pour le 1er janvier, et non pas de la sienne.

Jeudi 18, le midi, je suis allée au magasin et j’ai fait du repérage de Cocottes Le Creuset. L’après-midi, j’ai eu un point d’équipe qui a tourné comme je le craignais, avec petits gâteaux et jus de fruit. Je fus la seule à conserver le masque et à me tenir à distance. Cette fois, j’ai eu l’occasion, dans la conversation d’exprimer mon point de vue, sur la nécessité du port du masque, sur la nécessité de me protéger pour protéger mes proches, sur l’interdiction de ce genre de réunions sans masques et le passage du CHSCT pour surveiller tout ça… et on m’a répondu qu’on comprenait mon besoin de protéger ma mère mais que le masque était vraiment insupportable à porter. Voili voilou.
Je suis sortie de là dépitée et stressée. J’ai fait part de tout ça le soir à la maison mais en insistant moins que la dernière fois où je n’avais déjà pas eu un bon accueil. J’ai voulu voir différents points d’organisation soumis par mon père par mail avec Steven, notamment sur le mercredi suivant où Steven avait rendez-vous avec son cardiologue et où il ne pourrait pas s’occuper du repas des filles le midi. Mes parents proposaient de prendre les filles pour déjeuner et je voulais éclaircir le protocole sanitaire de cette situation précise. Je demandais donc à Steven s’il reviendrait télétravailler après son rendez-vous situé à côté de son bureau. Ca a déclenché une sorte de drame où pour la 2ème fois de la semaine, je me suis fait incendier. Que je me fichais de son rendez-vous, qu’il pouvait l’annuler, etc. etc. alors que tout ce que je demandais c’était de la cohérence dans les prises de précaution. D’un côté on se privait de réveillon pour pouvoir voir mes parents en sécurité le 1er janvier. De l’autre on leur confiait les filles le mercredi midi… ça n’avait que peu de sens si on ne prenait pas des précautions supplémentaires, à savoir leur faire une autotest avant le déjeuner, ou bien les faire déjeuner séparément de mes parents.
On s’est si bien pris la tête que je suis partie marcher 2 heures dans la ville pour me calmer.

Vendredi 19, nous avons tous les deux télétravaillé en s’adressant très peu la parole. Mon père a eu sa 3ème dose de vaccination, ce qui me rassure déjà pas mal. Le soir, nous avons fait une soirée plateau repas japonais, comme d’habitude, avec les filles.

Samedi 20, Kara et Steven ont fait le sapin. Le soir, Steven et Thémis sont allés voir un match de volley.

Dimanche 21, je suis allée au cinéma l’après-midi avec mon père et les filles, voir Tous en scène 2, lors d’un après-midi “enfants” au cinéma d’en bas. Les filles ont eu du pop corn en cadeau de la part du ciné et un petit sac chacune avec des petits cadeaux. Le film était super sympa. Ce fut une très bonne après-midi. Par contre mon père s’est cassé la figure juste à l’entrée du cinéma car ça glissait. J’ai eu très peur pour lui mais visiblement il n’a pas eu de séquelles de la chute.