Semaine du 20 au 26 septembre 2021

Lundi 20, nous sommes tous partis bosser. Robbie tourne de nouveau le lundi. Ca fait bizarre… le lundi, je ne peux m’empêcher de regretter la période de télétravail. Au bureau, l’ambiance est morose. Nous arrivons à fin septembre et nous n’avons toujours aucune idée de notre futur rattachement. Nous savons qui va remplacer notre collègue. Elle ne nous a pas été présentée. Elle bosse encore sur son ancien poste et dans des conditions tout aussi floues que les nôtres et dans une ambiance peu sereine.
Nous avons découvert le nouvel espace “green” de notre boîte, à grand renfort de com’ et de petit déjeuner offert. J’attends toujours de savoir comment va se passer le mois d’octobre au niveau du télétravail. Tous les discours sur l’employeur attentionné me font donc doucement rigoler et je ne peux pas y adhérer. Même si on devait avoir le télétravail reconduit chaque mois… aucune communication n’est faite sur un accord ou une négo en cours ce qui nous laisse dans un flou total que chacun d’entre nous vit assez mal. Comme dans toute cette crise sanitaire, le pire étant de ne pas savoir. Pas savoir à quelle sauce on va être mangé. Pas savoir ce qui nous attend. C’est une forme de violence psychologique pour moi. Quand on parle crise sanitaire, les autorités ni personne ne peut savoir ce que l’avenir nous réserve. Quand on parle de gestion d’entreprise, la Direction peut s’exprimer sur un avenir en cours de discussion, sauf s’il n’y en a aucun, ce qui conforte l’absence totale d’attention, comme elle dit, envers ses employés.
Le nouvel espace est beau mais il laisse un goût amer, surtout quand on sait qu’une bonne partie des équipes qui a bossé dessus est désormais virée. Et sans parler du fait qu’on nous présente ça comme un projet d’entreprise alors que tout s’est fait en scred sans impliquer tout le monde. Nous découvrons les choses du jour au lendemain. La dernière fois qu’on nous en a parlé c’était il y a 8 mois…
Comme les derniers jours s’étaient bien passés entre les sœurs, j’ai pris le parti d’accepter que Thémis aille chercher sa sœur à l’école à 18h15 pendant que j’assistais à la réunion maîtresse de Kara. Ca s’est bien passé et elle y est allée avec sa copine Anyel. J’avais demandé à Thémis de prévenir mon père pour pouvoir gérer Kara le temps qu’elle se douche en attendant mon retour. Tout a roulé.
La réunion maîtresse s’est très bien passée. Elle a l’air top, bienveillante, douce mais ferme et intéressante. Kara est dans une classe avec beaucoup de garçons un peu dissipés et ça risque d’être un peu compliqué mais la maîtresse en a bien conscience et pense qu’elle va bien les tenir.
José et moi nous nous sommes un peu fait harceler par une de nos RPE pour régler un souci de port du masque non respecté dans la classe de sa fille. Je me demandais pourquoi elle était aussi insistante car bien que le combat soit noble, j’ai pour ma part cessé de me battre sur ce sujet car globalement la population a diminué les gestes barrière avant qu’on leur dise de le faire. J’ai compris… elle n’est pas vaccinée et sa mère non plus. Pourquoi ? Parce qu’elle est flipette. Elle est flipée du virus, flipée du vaccin et du coup elle ne sort pas et ne voit personne… Je lui ai tenu un discours court mais éclairé sur le fait que les non vaccinés seraient les prochaines victimes privilégiées du virus une fois qu’un maximum de gens vaccinés auraient lâché les gestes barrière, soit par relâchement global, soit par allègement volontaire et officiel des règles. En gros, c’est le sens de l’histoire, on se dirige vers ça… il va donc falloir qu’elle en prenne son partie, assume son choix ou bien change d’avis et elle en a conscience… Mais j’arrête de me battre pour des gens comme ça. En attendant, ma remontée du matin à la directrice sur le port du masque aléatoire des CM1 a eu pour effet de consolider un discours bien ficelé, le soir, aux parents, lors des réunions maîtresse pour expliquer que les enfants de certaines classes déposaient leur masque sur leur table avant de descendre en récréation pour ne pas le perdre (puisqu’ils ont le droit de l’y enlever) et c’est pourquoi exceptionnellement les enfants peuvent se retrouver sans masque à l’intérieur de l’école, le temps de se déplacer dans la cour.

Mardi 21, ma mère a été malade depuis la veille et mes parents ont fait venir SOS médecin juste au moment où je partais en soirée avec Guillaume. Je n’étais pas très tranquille mais ayant eu des nouvelles pas trop mauvaises dans la soirée j’ai réussi à profiter un peu quand même.
Cela devrait déclencher des examens à venir pour surveiller tout ça.
Thémis est allée au tennis et nous l’avons croisée, Guillaume et moi, sur le retour. Nous sommes allés dîner dans un resto japonais avant d’aller au ciné voir Dune. Le film nous a plu mais nous étions lui comme moi complètement crevés et on a eu du mal à résister au sommeil qui nous gagnait.

Mercredi 22, le gouvernement a annoncé que les masques ne seraient plus obligatoires dans les écoles primaires dans les départements où le taux d’incidence est bas. Ca n’est pas encore notre cas mais ça devrait venir. D’un côté, je me dis que c’est une bonne chose pour Kara qui galère sans rien dire car elle est chou et résiliente, depuis quasi un an, avec son masque sous ses lunettes, avec la buée et tout. De l’autre, je me dis que c’est une prise de risque supplémentaire. Mais je veux avoir confiance dans les décisions du gouvernement, liées à la circulation basse du virus. Ce qui m’embête ce sont les scientifiques qui disent qu’il est encore trop tôt… on va vivre un entre deux pendant encore quelques temps je pense. Mais les chiffres se sont améliorés sans que je m’en rende réellement compte et peut-être que finalement la vaccination fonctionne… J’ai toujours peur d’être déçue ou qu’une autre catastrophe n’arrive pour tout gâcher.

Jeudi 23, j’étais en télétravail. Je profite à fond de ces dernières journées car à ce jour notre employeur attentionné n’a toujours pas daigné nous informer de la possibilité de prendre un jour de télétravail par semaine en octobre ou du refus catégorique de cette possibilité. Je préfèrerais savoir que de rester dans le flou jusqu’au bout.
J’ai profité de ma journée de télétravail pour aller aux Pilates de 13h à 13h45 juste en bas de chez moi. C’était la reprise et j’en suis ravie déjà parce que ce gymnase est à côté, ensuite parce qu’il n’y a quasiment personne. 6 adhérents sur 15 places maximum. D’un point de vue sanitaire on réduit bien les risques surtout qu’on pratique sans masque, pour pouvoir respirer. La coach est dynamique. Je la connaissais. Ca n’est pas ma préférée mais elle a été cool notamment quand je lui ai annoncé que je n’avais pas pratiqué depuis juin.
C’est vraiment le créneau idéal.
Je suis allée chercher Kara à l’étude à 17h30 et nous sommes passées chez Go Sport chercher un bonne de bain pour moi et des autocollants phosphorescents pour cet hiver, pour mettre sur nos sacs à dos, notamment pour Thémis. Mais ils n’en avaient pas j’ai donc pris un bandeau à mettre au bras, en attendant de trouver mieux.
Kara a voulu faire d’un petit manège juste à côté du magasin et je lui ai offert un tour. Elle était aux anges. Le manège est très original.

Vendredi 24, j’étais également en télétravail car je n’avais pas eu mon jour la 1ère semaine de septembre car mon employeur attentionné a annoncé la possibilité de prendre un jour en septembre par semaine le 3 septembre…
Le midi, nous avons regardé le 1er épisode de la série Loki, avec Steven, aussi en télétravail.
Mon père est allé chercher Kara à l’école et nous sommes partis assez tôt à Balines pour éviter les bouchons. Nous avons tout de même mis deux heures. Internet était reparti depuis sa réparation le week-end précédent…
Le soir, nous avons dîné devant des épisodes d’Ulysse 31, jusqu’à ce que j’entende un bruit étrange dans le cheminée et que je fasse arrêter la télé à Steven. Il y avait bien quelque chose de coincé dans la cheminée. Steven a ouvert la trappe et une superbe chouette effraie est tombée de la cheminée… Nous avons alors précipitamment ouvert les fenêtres du séjour pour la faire sortir et nous avons demandé aux filles de rester derrière la porte du séjour. Nous avons mis bien 20 minutes à la faire sortir car elle ne retrouvait pas du tout la sortie. Elle s’est perchée sur tout ce qu’elle pouvait, plateau en Gien, tableaux, poutres, miroir… Nous avons ouvert les portes fenêtres en grand, éteint la lumière… elle est tombée derrière le bar, Steven a bougé le bar. Elle s’est coincée derrière la machine à coudre, derrière la télé, derrière le guéridon avant de finalement trouver la sortie… Elle était très belle et pas du tout agressive. Je lui ai parlé tout du long, ce qui a beaucoup fait rire les filles. Je l’appelais Chouchounette et je disais “oh non, pas mon Gien !” Un grand moment, une belle aventure.

Samedi 25, il a fait très beau et nous avons pu finir le puzzle Picasso sur la terrasse en profitant des derniers rayons du soleil.
Les filles ont fait leurs devoirs. L’après-midi, nous sommes allés chez Brico Marché chercher une planche en bois pour y déposer le Picasso. Nous avons pris une planche qui sera assez grande pour le prochain puzzle également.
Le soir, c’était la soirée télé de Thémis, obtenue grâce à une bonne entente avec sa soeur tout au long de la semaine. En l’absence d’Internet et de Netflix, nous avons regardé L’Armée des 12 singes en DVD. Ca lui a bien plu.

Dimanche 26, Steven et Thémis sont allés à la piscine. J’ai gardé Kara car elle était bien enrhumée. Nous avons commencé le puzzle Frise grecque. Un 3000 pièces aussi. Il va être compliqué. Nous avons essentiellement fait du tri. Nous ne sommes pas partis bien tard à cause de la circulation.

Odessa
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