Semaine du 23 au 29 août 2021
Lundi 23, je suis allée travailler sur site. J’ai organisé des soirées pour ma semaine libre et avec les garçons nous avons décidé d’aller au resto mercredi soir. Du coup, pour éviter de rapporter mon pc portable à la maison avant de ressortir, j’ai décalé ma journée prévue de télétravail le jeudi au mardi 24. Lundi soir, je suis donc rentrée avec mon pc portable. J’ai profité de ma soirée pour faire du repassage.
Mardi 24, j’ai télétravaillé tranquillement et sans trop de travaux. C’était étrangement calme et j’en ai profité pour finaliser des dossiers. Ma boss était de nouveau en congés. Et nous étions seule avec ma nouvelle alternante qui ne m’a pas beaucoup contactée. Le soir, j’ai regardé Les nouvelles aventures de Sabrina.
Mercredi 25, je suis allée travailler sur site. J’ai eu un appel le midi avec une personne d’un cabinet de recrutement qui m’avait contactée au mois de juillet, en plein pendant mes congés, pour me proposer un poste. Un poste surdimensionné mais surtout situé très loin de mon domicile. Ils ont visiblement énormément de mal à trouver des candidats pour ce poste à cause de la distance. Elle m’a donc posé des questions et a noté les critères qui me feraient partir. Au final, si le poste avait été plus près je pense que je n’aurais pas été contactée car ils auraient eu des candidats et que je n’aurais pas fait l’affaire par manque d’expérience. Mais c’était bien d’avoir cet échange.
Le soir, je suis allée chez Higuma avec Bastien, Cam uy, Gwen et Guillaume, pour la première fois depuis avant la pandémie. Celui de la rue Ste Anne. Nous avions fait celui du Palais Royal l’été dernier mais il a fermé… Nous sommes ensuite allés prendre un verre dans un bar au métro Quatre Septembre, avant de rentrer. Guillaume m’a raccompagnée avec Gwen car il gare sa voiture en bas de chez nous. Il a ramené Gwen qui avait des soucis de travaux sur ses transports.
Jeudi 26, je suis allée sur site également. J’ai zieuté toute la semaine les annonces du gouvernement concernant le télétravail et les consignes gouvernementales au sujet de la pandémie. Il a été annoncé qu’aucun durcissement des règles n’aurait lieu et que 2 scénarii seraient envisagés : redonner le choix aux entreprises ou garder des consignes de jours minimum mais donner une date d’arrêt de ces recommandations.
Le midi, j’ai déjeuné avec ma collègue qui a été en arrêt bien longtemps pour diverses opérations et qui a fait un départ volontaire via le PSE. Elle était venue chercher toutes ses affaires au bureau histoire de ne pas avoir à revenir si son départ s’accélérait car elle n’a pas beaucoup de nouvelles de ce côté-là. Les RH ne répondent pas. Son départ est bien acté mais elle n’a pas la date. Je devrais donc avoir une nouvelle collègue à partir d’octobre ou novembre. J’ai rencontré son compagnon pour la première fois et ils m’ont invitée à mon petit resto jap habituel. C’était très sympa. Il n’y avait personne dans la salle.
Le soir, j’ai regardé Les nouvelles aventures de Sabrina, pour avancer dans la série.
Vendredi 27, c’était mon dernier jour de télétravail avant une reprise voulue par ma boîte à temps complet en présentiel. C’est un état de fait que j’ai du mal à accepter, même si je savais que ça arriverait. J’ai toujours gardé l’espoir que la situation et le temps que prenait la pandémie joueraient en notre faveur. Je me disais que ça laisserait le temps aux partenaires sociaux de négocier un vrai accord de télétravail, comme beaucoup d’entreprises ont fait. Par contre, je savais bien que si ça n’était pas négocié, nous n’aurions pas d’autre choix que de revenir à la normale, après 18 mois de télétravail et d’activité partielle, ce qui serait un choc certain. D’un côté, je trouvais évident le retour à la normale un jour, car la situation était exceptionnelle. Je ne comprenais pas ces articles de presse qui faisaient état de salariés refusant de retourner sur site, même et surtout partiellement. Il ne fallait pas rêver que cette situation dure tout le temps. D’un autre côté, le temps a passé et la situation globale et la prise de conscience globale de la société sur le fait même de télétravailler a changé. On a lu de plus en plus d’articles sur la transformation profonde que la crise laisserait derrière elle sur le monde du travail et que rien ne pourrait plus être réellement comme avant. Quand on y réfléchit un peu, tout ça ce sont des problématiques de favorisés, ne serait-ce que par leur statut de travail, par leur type d’emploi. Personne ne va dire à un vendeur ou à un infirmier de se mettre en télétravail. Mais pour les autres qui sont tout de même une certaine quantité… se posait alors les questions d’espaces de travail, et arrivaient les entreprises qui galéraient avec leurs locaux avant la crise et qui allaient trouvé finalement une solution à ce problème. Tout ça ce sont des rencontres de diverses problématiques qui s’entrecroisent. Là où, dans mes connaissances, ceux qui étaient en télétravail négocié, se comptaient sur les doigts d’une main, chacun est ressorti de cette période avec son petit accord. Mais pas nous. Nous qui avons profité d’une souplesse folle pendant 18 mois, de chômage partiel partiellement rémunéré, de télétravail en grande quantité et de choix de jours quasiment à volonté, nous allons nous retrouver comme en février 2020, avec une présence quotidienne, mais dans des locaux dont le protocole sanitaire est bien différent d’avant la crise. 2 personnes par ascenseur maximum, des masques à porter tout au long de la journée et des collègues qui clairement n’ont pas envie de le faire et ne font pas d’effort. Donc des tensions quelque part…
Je m’étais dit que le jour où la pandémie serait derrière nous et où je récupérerais les avantages que j’avais avant la crise, à savoir la possibilité de voir ma famille sans crainte de les contaminer, l’absence de peur de se choper un covid long ou une anosmie, la possibilité de se revoir avec les amis, en intérieur, pour des soirées dvd ou JDR… les choses seraient de nouveau “normales” et donc mon retour au bureau serait le prix à payer de cette normalité.
Au final, je me retrouve le cul entre deux chaises. Nous continuons à éviter les sorties que l’on considère risquées, le plus possible, les filles reporteront les masques pour voir mes parents quand elles seront de retour à l’école et au collège car la maladie est encore là et le protocole sanitaire trop léger, nous ne recevons toujours pas à domicile et si on le fait un jour, il nous en coûtera tous un autotest par personne, autant dire qu’on ne le fera pas chaque semaine, comme avant… et on me dit de revenir à plein temps au bureau, comme avant, mais avec les masques… j’avoue vivre cette situation comme une profonde injustice car je n’ai de quoi me consoler ni d’un côté ni de l’autre.
Ces sentiments étant exprimés, revenons à mon vendredi…
En fin d’après-midi, Steven a appelé car Kara voulait me parler. Elle avait un gros coup de blues et c’était la 1ère fois que ça lui arrivait. Je lui manquais. Nous avons bien discuté.
A la fin de ma journée de télétravail que j’ai savourée, Guillaume est venu me rejoindre. Je l’ai retrouvé en bas de chez nous pour éviter de le faire monter, ce pour quoi je n’ai pas encore l’autorisation de Steven, et nous sommes partis pour une soirée PG en ville. Nous avons d’abord marché dans le 17ème puis nous avons pris le métro à Péreire pour nous rendre aux jardins des Tuileries. Après avoir bien marché et joué, nous avons fini dans le quartier des ramens, vers 21h. Il y avait foule dans les files pour les restaurants et j’ai décidé de ne pas attendre et d’aller chez Higuma Bd des Italiens. Là, il y avait une terrasse et nous avons dîné dehors, ce qui me convenait mieux. Nous sommes repartis en métro puisqu’il avait garé sa voiture en bas de chez nous.
Samedi 28, j’ai dormi, youhouuuu ! L’après-midi, je suis partie en métro pour aller voir Réminiscence au cinéma à l’UGC des Halles avec Bastien, Cam uy et Gwen. Le film était sympa mais avec pas mal de défaut. La salle était relativement remplie et beaucoup de gens ne portaient pas le masque, notamment pour manger, mais pas que… personne ne fait plus attention à laisser des sièges entre les groupes et malgré le passe sanitaire, tout ça n’est pas très rassurant, d’autant plus quand on sait que les gens se prêtent les passes… J’aimerais qu’il y ait plus de contrôle des forces de l’ordre sur ce sujet, juste pour montrer que c’est possible et dissuader de frauder.
Nous avons ensuite marché jusqu’à Châtelet où nous sommes allés prendre un verre sur une terrasse quasiment vide, sur la place du Châtelet. Nous avons tous préparé notre passe sanitaire et la serveuse m’a dit “vous pouvez ranger ça”. Comprendre… elle ne souhaitait pas le contrôler et ne l’a pas fait. Nous ne sommes restés que parce que nous étions dehors et totalement isolés des autres clients et que c’était juste pour boire un verre mais c’était bien la 1ère fois que cela nous arrivait à tous et nous avons été un peu choqués de cette réaction.
Nous avons tout de même profité de notre Happy Hour pour boire un cocktail. Puis nous sommes allés dans un resto quasiment en face, un asiatique que j’avais testé avec Mollo en prévision des 15 ans du Forum. Il était délicieux et le service était au top. Tout le monde a apprécié et je compte y retourner avec Steven et les filles. Nous nous sommes repris un cocktail également en Happy Hour. Nous avons mangé en intérieur mais il y avait peu de clients, tables espacées et grandes verrières ouvertes sur la rue.
Je suis rentrée en métro avec Gwen et pour la première fois j’ai pris la ligne 14 jusqu’à Pont Cardinet, avec son extension. Nous avons ensuite pris le train jusqu’à Clichy-Levallois où j’ai attendu avec lui son train pour Cergy.
Dimanche 29, j’ai redormi ! Mais j’ai mis le réveil pour pouvoir aller faire des courses chez Naturalia. Vers 11h Calista est venue sonner à la maison pour apporter à Thémis un petit paquet en cadeau pour son anniversaire. Ensuite, je suis passée chercher le caddie chez mes parents et je suis allée faire les courses. Je suis passée un peu chez mes parents et j’ai déjeuné tard. Puis Steven et les filles sont rentrés de Pessac. Comme le lendemain, elles étaient toujours en vacances, nous avons regardé un ou deux épisodes de Saint Seiya.
Nous avons fait des autotests tous les 4. Steven et les filles car ils ont été en contact avec des personnes non vaccinées pendant quelques jours. Et moi parce que je suis beaucoup sortie au resto et que je voulais faire le point suite à ces sorties à risque.