Semaine du 8 au 14 février 2021
Lundi 8, j’étais en chômage partiel et seule à la maison. Steven a travaillé sur site. J’ai emmené Kara à l’école. J’ai profité de cette journée pour faire le ménage et commencer à retravailler mon CV en vu de l’entretien prévu mercredi avec le Cabinet d’accompagnement du Plan Social.
La semaine s’annonçait extrêmement froide. Je suis allée chercher Kara le soir à l’école et j’ai attendu longuement dans le froid car l’animatrice ramène toujours les enfants en retard de leur activité.
Mardi 9, cette semaine Steven n’avait qu’une journée sur site. Nous étions donc tous deux en télétravail. J’ai amené Kara à l’école. J’ai eu mon point technique du mardi. Nous avons déjeuné tous les deux comme bien des midis. Je suis allée chercher Kara à l’école.
Mercredi 10, il a neigé dans la nuit. Et la neige a tenu car il fait très froid. Je devais aller à Bichat pour mon rendez-vous dermato. Malheureusement, les conditions météo étaient compliquées. La Région appelait à ne pas se déplacer en Ile de France. Mon père n’a pas voulu prendre le risque de sortir la voiture du garage avec la pente (sablée ou non) et tout déplacement aurait été au ralenti. Je me suis levée à 6h pour couvrir Thémis doublement pour partir au collège par -10 degrés. Deux paires de chaussettes, 1 maillot de corps, un gros pull en laine, des mitaines… elle était bien engoncée. Elle est partie rejoindre une copine et elles ont fait le trajet toutes les deux. Exceptionnellement, je l’ai autorisée à emporter son téléphone à l’école “au cas où”. Les trottoirs étaient hyper glissants. J’ai tenté de prendre un Uber pour aller à Bichat mais les prix avaient doublé car plein de gens faisaient pareil. J’ai donc annulé mon rendez-vous avec beaucoup de difficultés. En fin de matinée, j’ai emmené Kara voir la neige. Le parc d’en face était fermé à cause des intempéries. Côté Paris, c’était ouvert. Nous sommes donc allées faire une mini bataille de boules de neige avec la neige la plus propre qu’on a trouvée… sur un banc. J’ai fait le déjeuner très tôt pour que Thémis puisse aller à un autre atelier du CCJ sur les dangers du numérique. Son père l’a emmenée à la médiathèque à 13h15. A 14h, j’avais mon “call” avec une personne du Cabinet d’accompagnement du Plan Social. Rien de transcendant. Elle avait peu d’info. De prime abord mon poste n’est pas supprimé donc un peu “du coup, vous appelez pour… ? faire le point ?” Ben oui… On a pas mal échangé. J’ai découvert que mon poste était assimilé initialement à un job de “chargé de projets marketing” ce que j’ignorais totalement. Et je lui ai aussi mis le doigt sur le fait que tant qu’on ne savait pas quelles étaient ces fameuses catégories professionnelles, je n’étais pas à l’abri d’avoir un équivalent de ce que je fais quelque part et de devoir faire jouer des points de priorité pour conserver mon job. Elle avait l’air de dire que personne sur le siège n’avait cette position. Et qu’il fallait qu’elle se renseigne pour le reste de la Zone d’Emploi (à savoir les magasins). Mais ça me ferait mal qu’en magasin il y ait des gens qui fassent comme moi… sauf si on intègre l’enseigne Made in Design au plan… là… et encore, je pense que niveau ancienneté, je reste prioritaire. Donc tout ça est toujours flou, bien sûr. Sans parler de notre rattachement réel et de notre activité qui n’apparaît jamais dans les présentations de la stratégie à venir. J’ai continué à travailler sur mon CV, en utilisant des nouveaux modèles trouvés sur Internet et en essayant de moderniser le tout.
Pour moi, cette séance n’a pas servi à grand chose.
Jeudi 11, j’ai télétravaillé. J’ai amené Kara à l’école. J’ai réussi à joindre l’hôpital Bichat pour demander à ce qu’on m’envoie une ordonnance de ma crème qui est un médicament très particulier qui ne peut être prescrit que par des dermatologues ou des pédiatres. A force de persévérance, j’ai fini par avoir quelqu’un qui m’a dit de rappeler le lundi suivant pour parler à ma doctoresse.
En parallèle, j’ai pris un rendez-vous visio avec la dermato des filles, pour le vendredi de la 1ère semaine des vacances scolaires pour qu’elle puisse me prescrire cette crème au cas où ça ne marche pas côté Bichat. J’ai aussi demandé si je pouvais être vue par ma dermato à Clichy au lieu de Bichat et j’ai réussi à faire transférer mon dossier. Je suis allée chercher Kara à l’école.
Désormais, So Ouest est fermé, nous sommes doublement ou triplement punis. Nous ne pouvons plus passer par l’intérieur du Centre commercial, comme en novembre où le traverser, malgré les commerces fermés, était possible. Nous n’avons plus les commerces ouverts malgré tout en novembre comme le chocolatier Jeff de Bruges (donc pour la Saint Valentin… parcours du combattant pour avoir quelque chose, car je ne veux pas dépenser à celui du Centre ville, la fille est antipathique). Et là où pendant la période du couvre-feu à 18h, le centre ouvrait dès 8h, désormais, il n’y a plus qu’un ou deux accès d’ouverts, côté Leclerc, à l’opposé de chez nous. On y perd sur tous les plans… sans parler du chômage partiel… pour lequel je me console totalement avec le temps “pour moi”, enfin “pour la famille” de gagné…
Le soir, j’ai reçu un texto de notre opticienne pour me dire que les verres de Kara étaient arrivés et que je pouvais passer le lendemain pour les monter sur sa monture ! Ouf ! J’ai aussi eu un coup de fil de ma boss qui m’annonçait le départ de notre N+3 fin avril, et la prise de son poste par notre N+2. C’était une relative bonne nouvelle pour notre activité qu’elle a toujours soutenue, aidée et participé à monter. Nous pouvons donc imaginer qu’avec elle à un poste encore plus haut placé, nous serons “mises en avant” de manière positive et quelque peu “épargnées” (dans tout le cadre juridique possible des priorités bien sûr…). Ma boss semblait vraiment rassurée. J’ai commencé et bien avancé les valises car il était désormais sûr que nous allions passer les 2 semaines en Normandie, en mode vacances pour les filles, télétravail pour Steven, et semi-télétravail pour moi. Une de nos RPE nous a passé l’info que l’un des autres collèges de la ville était fermé à cause du variant suf africain. J’ai passé 2 commandes, un drive Inter et une commande à la ferme des cochons pour samedi.
Vendredi 12, j’ai eu une journée hyper chargée. J’ai emmené Kara à l’école puis je suis allée faire une course chez Leclerc. Je suis ensuite allée essayer la robe que j’ai eu à mon anniversaire de la part de mes parents pour que ma mère puisse la reprendre car elle est un peu grande. Je suis ensuite allée chez le dentiste. Heureusement je n’avais rien… il passe BFMTV en boucle… et ça parlait pas mal du variant sud africain. Nous avons discuté un peu et il m’a dit que sa nièce était dans le collège privé de la ville où il y avait déjà des fermetures de classe à cause du variant sud africain et qu’il pensait que ça allait reconfiner. Nous avons eu confirmation de la fermeture du collège public. Il restait donc 2 jours avant les vacances. Le nôtre n’était pas touché pour le moment. Après le dentiste, je suis passée déposer des chèques à la banque puis je suis allée chercher des chocolats pour la Saint Valentin chez un autre fournisseur que mon habituel. J’ai pris un goûter pour les filles. Je suis rentrée, nous avons déjeuné avec Steven puis j’ai eu un call avec José pour faire un point avant les vacances scolaires. Je suis ensuite allée chercher Kara à l’école et mon père nous a emmenées chez l’opticienne rapidement pour éviter les trottoirs glissants et parce qu’elle souhaitait nous voir le plus tôt possible dans l’après-midi. Elle a fait les lunettes de Kara. Nous avons vu que la mutuelle remboursait 100 euros de moins que l’année dernière, je dois donc enquêter, d’autant que le prix des verres est très élevé. C’est pour le moment la 1ère et seule marque à faire ce type de verres censés freiner la myopie des enfants. Mais d’autres vont arriver sur le marché cette année et les prix risquent de baisser dans les années à venir. Nous devons revoir l’opticienne pour un point à date d’ici 2 semaines. Ca sera au retour des vacances…
Le soir, j’ai finalisé les valises et nous avons fait notre dernier dîner jap/télé avant les vacances.
Ca fait bizarre de se dire qu’on est en “pas vacances” mais qu’on part en Normandie quand même. Mes parents nous rejoindront sur la fin du séjour pour permettre l’auto-isolement et pour laisser Steven télétravailler jusqu’au bout.
Samedi 13, nous sommes partis pour Balines par un froid relatif, moindre que les jours précédents. Nous avons alors découvert des paysages enneigés magnifiques d’une neige tombée on ne sait quand et qui avait tenu. Nous sommes arrivés dans un jardin totalement blanc et les filles ont pu profiter pour la première fois de leur neige à elle, propre, immaculée. C’est aussi ça la magie de la crise sanitaire !
Il faisait 3 degrés dans la maison (c’est aussi ça la magie de la crise sanitaire) et nous avons lancé tous les radiateurs avant de partir chercher une pizza en centre ville. Nous avons trouvé une pizzéria “maison” “à emporter” et nous avons pris chacun une pizza. Nous nous sommes baladés une quinzaine de minutes dans les rues de la ville, il faisait très froid et ça faisait mal au bout des doigts. Nous sommes revenus déguster nos pizzas pas trop trop chaudes, du coup, dans la salle à manger, avec nos gros manteaux. Nous étions passés à 7 degrés. Nous sommes repartis chercher notre commande à la ferme puis le drive chez Inter. C’était monté à 12 degrés. Nous sommes repartis vers L’Aigle où nous avons choisi un nouveau lit pour notre chambre, que nous avons commandé en livraison pour le samedi suivant. Cela faisait des années qu’on voulait remplacer le lit et que nous n’étions jamais présents pour le faire… Là, les 2 semaines nous le permettaient. Nous sommes rentrés il faisait 18 degrés… là-haut, il faisait meilleur mais le soir, Thémis a quand même renoncé à dormir dans sa chambre et a dormi dans la chambre de sa soeur. Kara a dormi sur la chauffeuse au bas de son lit. Steven avait fait un bon feu de cheminée. Nous avions fermé toutes les portes pour garder la chaleur dans chaque pièce.
Dimanche 14, il faisait enfin bon, la maison était réchauffée. Nous nous sommes tous bien couverts et nous avons profité de notre neige comme il se doit avant de fêter la Saint-Valentin avec des chocolats. Steven a installé une cabane pour les mésanges et elle a été occupée le jour-même. J’ai fait une visio de la neige dans notre jardin à mes parents car c’est un paysage exceptionnel. Steven a scié du bois pour la semaine.