Samedi 13 juin 2020

Ce matin, j’étais au taquet pour faire plein de choses… mais la fatigue inhérente de l’inertie globale m’a rattrapée. Couchée tard la veille à cause du jeu, je me suis levée tard le matin. Je devais sortir aller faire une course, je n’en avais pas le courage. Pas le courage d’affronter le centre commercial, pas le courage de sortir, de voir du monde, la foule… et en même temps ce sentiment que ça serait mieux de le faire le matin que l’après-midi mais le matin était déjà passé.
Le temps de gérer les lentilles de Thémis puis son pied…

Il était quasiment l’heure de déjeuner.

Nous avons mis en route notre nouveau composteur d’appartement. J’en suis très fière.

L’après-midi, j’ai passé une commande en clic and collect, m’obligeant à bouger mes fesses au centre commercial. J’y ai embarqué Thémis avec moi, “sortie shopping”. Elle est grande, ça me fait plaisir de sortir avec elle.
Dans le hall de l’immeuble, zéro masque. Nous avions les nôtres et nous nous sommes regardées… ce sentiment de vivre dans un autre monde. Ce décalage comme le jour où pendant le confinement, nous sommes sorties avec Kara et nous étions les seules dans la rue à ne pas avoir de masque parce que nous n’en trouvions pas encore dans les commerces…
L’inverse.
Bon ça n’a pas duré. Au final c’est un bon 75% de masques que nous avons trouvé dehors… et plus nous avancions vers le centre commercial plus c’était vrai.
Nous sommes entrées dedans et nous sommes dirigées en suivant comme nous le pouvions le parcours fléché vers l’étage inférieur. A l’entrée de la librairie, une vendeuse nous a tendu du gel hydroalcoolique que nous avons décliné poliment en justifiant “nous venons de sortir de chez nous”… Nous sommes allées directement à la caisse chercher notre clic and collect.

Nous sommes ensuite allées dans un magasin de produits de coiffure pour trouver un peigne et une brosse. Il nous a fallu une dizaine de minutes de queue avant de pouvoir entrer dans le magasin et découvrir qu’il n’y avait ni le peigne ni la brosse que nous espérions… on ne m’y reprendra plus.

Nous avons fait demi tour… et avons tenté la parapharmacie. Mais nous n’étions pas dans le bon sens de circulation. Si nous voulions l’atteindre, elle qui état à 2 pas, nous devions faire tout le tour du centre commercial. J’ai donc négocié avec le vigile qui nous a laissé passer… au final chou blanc également. Nous sommes reparties en faisant le point sur les enseignes inaccessibles : Pas de Etam Lingerie pour la chemise de nuit de Thémis, trop de queue. Pas de Lego Store, trop de queue. Pas de H&M waouh de queue… nous avons opté pour Okaidi où nous avons pu entrer sans aucun souci. Pas de marquage au sol, pas de gel, pas de limite de clients. Au final c’est trop ou pas assez mais c’est bizarre. Nous avons pu farfouiller dans les vêtements… et trouver un petit pyjama en 14 balais pour ma grande saucisse. Sans l’essayer… parce que… humpf.

Nous sommes reparties épuisées par notre incursion dans le vrai monde.

Les filles ont joué un peu à GW2.

Après les douches, et le repas, nous avons regardé Ninokuni, un dessin animé japonais inspiré d’un jeu vidéo que nous ne connaissions pas. Ça a bien plu aux filles.

Odessa
  • Odessa

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