Jour 24

Jeudi 9 avril

Aujourd’hui, Steven était de nouveau en congés. Ce matin, je me suis levée avant Thémis et j’ai rejoint Kara qui tenait compagnie à Steven, sur son jeu. Scénario classique désormais.
Il est allé faire des courses qui ont duré assez longtemps car une personne prenait beaucoup de choses chez le boucher.
Pendant son absence, j’ai passé l’aspirateur dans le séjour et dans la cuisine, puis nettoyé le sol de la cuisine.
Il a cuisiné le repas.
Il faisait chaud aujourd’hui. Nous avons ouvert toutes les fenêtres possible. Comme nous donnons plein sud-est, nous avons le soleil qui donne sur l’appartement toute la matinée et ça chauffe pas mal.
Les filles étaient assez excitées.
Mes parents nous ont dit qu’ils voyaient des parents sortir occasionnellement les enfants de l’immeuble (comme les chiens, non, ça c’est moi qui le dit), et que ça serait bien que les filles puissent sortir. Comme Steven va en courses régulièrement et que je n’avais pas remis les pieds dehors depuis le 14 mars dernier, ils m’ont tous dit que je devrais profiter de cette belle journée pour aller m’aérer moi aussi. Comme si c’était un truc dont j’avais envie…
Mais j’ai pris mon courage à deux mains. Beaucoup me diront qu’ils n’ont pas le choix et qu’il faut bien sortir pour les courses, que je suis bien couvée de n’avoir pas eu à le faire jusqu’à présent. Mon angoisse à moi, c’est de tomber malade pendant que Steven télétravaille quasi h24 et que je doive me confiner dans ma chambre et qu’il doive gérer son boulot qui ne lui permettra pas d’adapter ses heures à la garde d’enfants, les courses, la bouffe, s’occuper des filles et de leur scolarité, le ménage… je sais que beaucoup de familles passent par là mais je veux l’éviter au possible. Après, le fait que lui tombe malade nous serait dur également. Il n’y a pas de bonne option si on va par là.
J’ai demandé aux filles si elles voulaient sortir. Seule Kara était intéressée et elle voulait y aller en trottinette. J’ai fini par céder malgré mes appréhensions qu’elle s’éloigne dans une rue que je ne considère plus comme sûre pour nous.
J’ai rempli mon attestation, vérifié que j’avais ma carte d’identité, mis mon téléphone dans ma sacoche pour ne jamais le toucher.
Nous avons fait 5 tours de l’immeuble. Elle était heureuse, elle rigolait, elle commentait les gens qui portaient en grand nombre des masques, voire des gants.
Je me suis pris une bonne dose de pollens en ce printemps… tout en priant pour que les études sur le transport du virus par le biais des pollens ou des particules fines ne confirment pas ce fait…
Et j’ai profité du soleil sur ma peau et de la beauté de ma fille sur sa trottinette.
J’ai vu le monde, les gens dans la rue, relativement peu nombreux. Ceux qui vont faire leur courses. Ceux qui sortent leur chien. Ceux qui sortent leur môme. Et ceux qui bossent. La factrice. Le livreur. Des manut’. Et les gens avaient des masques. Presque tous. Et je nous ai senties différentes.
Au bout d’une demie heure, j’ai dit à Kara qu’on rentrait. Elle m’a dit qu’elle était contente et que ça l’avait détendue. C’était l’essentiel.
Je me suis bien lavée les mains en rentrant. Et les siennes même si elle n’avait touché à rien.
Mon eczéma sur les mains est revenu. Il me brûle.

Les filles ont goûté devant Teen Titans Go.

Le livreur de ma dernière commande de Carrefour Express m’a appelée. Je suis venue chercher les sacs à l’entrée de l’immeuble. Chacun sa méthode. Il y avait beaucoup de manquants cette fois, sur 30 produits. Mais on avait eu une grosse livraison la veille, ça allait.

En fin d’après-midi, Kara a eu Papy pour lui raconter une histoire.

J’ai regardé un peu le Live du Monde…

Nous avons dîné puis, une fois les filles difficilement couchées, nous avons regardé les 2 derniers épisodes de Love Alarm et ça a confirmé tout le bien que je pensais de cette série au premier visionnage.

Odessa
  • Odessa

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