Dimanche 29 mars

J’ai dormi, encore et toujours. Sauf qu’une heure de moins… car quand j’ai émergé vers 9h, heure à laquelle je me laisse toujours un peu de rab… il était en fait 10h, et si je ne voulais pas trop décaler la journée, le déjeuner (de traiteur Mamie livré par Papy), il ne fallait pas que je joue le prolongation ce matin.
Kara était déjà debout bien sûr, et Steven sur son jeu.
Thémis s’est levée quelques temps après.
Steven m’a appris que Devedjian était décédé du Covid. Gwen l’avait mentionné sur le fil Whatsapp sans préciser qu’il en était mort, concrètement, et j’étais passée à côté. Ça m’a forcément incitée à retourner voir l’actu et le live du Monde et m’a redonné une bonne montée d’angoisse, surtout en découvrant que des études tournaient autour du fait que le microbe serait transportable par les micro-particules de pollution, voire les pollens. Comme dit Bastien, je devrais m’arrêter aux faits et pas aux études en cours et suspicions sinon on se flingue tous… Mais bon… il fallait se douter que c’était une possibilité. Tout est étudié. Animaux domestiques y compris. Autant je n’ai pas de bestiole. Autant moi et les pollens… avec mes allergies. Ou juste “marcher dans la rue”, ce que je ne fais plus depuis le 14 mars. Ou juste les particules qu’on respire dans nos appartements… Bref. L’angoisse quoi. Je ne peux également m’empêcher de penser à Kenny dont la grand-mère de 95 ans est décédée du covid. On nous dit que le pic est encore à venir. C’est vraiment angoissant. Certains commencent à penser au déconfinement. Moi je n’y pense que très peu… je ne visualise pas d’issue.

Dans la matinée, j’ai profité d’un pseudo moment de calme pour écouter un des “cadeaux” de toutes ces petites boîtes de coaching et d’accompagnement et de méditation, qui espèrent subsister à la crise économique et qui offrent des bricoles pour que les gens continuent à s’acheter leurs formations et applications. Mais c’est une manière de faire qu’ils affectionnent en temps normal. On est juste “un peu plus gâtés” actuellement. J’ai donc écouté une belle méditation un peu longue… un truc qui me faisait du pied depuis des mois mais qui restait assez cher pour que je renonce tant que je n’en éprouvais pas un besoin maladif. Sauf que je n’avais jamais pu “tester” le contenu et je ne le saisissais pas totalement. Là, c’est parfait, maintenant, je vois de quoi il s’agit. Je ne pense pas que j’achèterai. Mais le concept est intéressant. Après, il faut être familier avec les histoires de chakras et compagnie et j’avoue que je reste quasi totalement hermétique à ce genre de choses. Il faut dire que réussir à se concentrer quand on a 2 énergumènes qui hurlent dans le couloir à côté, ça reste de l’ordre de la fiction… Donc je n’ai pas encore pu appréhender concrètement les bienfaits de ce genre de manipulation du cerveau. Par contre, j’ai eu la chance de l’écouter à un moment où le soleil dardait par notre fenêtre et est venu se poser, chaudement, sur moi plusieurs fois, et là ça donne un petit aspect magique à la chose. Bon, à ne pas faire la nuit quoi…

Le midi nous avons profité de notre repas traiteur. Hier j’avais juste fait les pâtes. Là j’ai juste fait le riz. Steven voulait se reposer ce week-end, c’est pratique.

L’après-midi, j’ai blogué un peu. Kara a fait une petite activité du week-end où elle devait mettre en scène ses doudous confinés. C’est elle qui a pris les photos et nous les enverrons à sa maîtresse et à son maître. Puis nous avons eu un appel Skype des cousins et je crois que ça nous a fait du bien à tous de discuter.
Ensuite, après le goûter devant Teen Titans, les filles ont joué chacune leur tour à GW2 pendant que l’autre se lavait.
J’ai avancé sur mon défi des 100 jours.

Finalement, nous n’avons pas fait d’apéro avec les garçons le soir. Pas plus de réponse que ça de Guillaume. Et puis, de notre côté, le rythme est encore très classique avec Steven qui fait des larges amplitudes horaires dans la journée…
Le soir, après le dîner des restes des 2 plats du week-end, j’ai concocté un tuto pour la liseuse de la maman de Steven. Les filles ont eu du mal à se coucher. Il faut dire qu’on ne leur avait pas fait faire la gym du jour. Il faut absolument que j’y pense au quotidien. Ensuite, nous avons regardé Mad Men.